Kirsten Dunst, Daniel Brühl et Keanu Reeves au casting de « The Entertainment System Is Down », la nouvelle satire de Ruben Östlund

En plus de l’iconique acteur de la saga « Matrix », pour lequel la rumeur courait déjà, le casting de la prochaine satire de Ruben Östlund s’étoffe et accueille Kirsten Dunst, actuellement stupéfiante dans « Civil War » d’Alex Garland, mais aussi l’acteur germano-espagnol Daniel Brühl (« Good Bye, Lenin! », « Falcon And The Winter Soldier »)


zff6mumnsf2shiiz civil war screengrab still001 r

Pour notre plus grand plaisir, le cinéaste suédois Ruben Östlund (Happy Sweden, Snow Therapy…) offre les premiers rôles de son prochain long (son septième, son deuxième en anglais) à Kirsten Dunst, Daniel Brühl et Keanu Reeves (qui était jusqu’alors en pourparlers), selon les sources de Deadline, qui a un peu traîné au Marché du film de Cannes.

A lire aussi : Ruben Östlund : « Je suis très fier de la scène d’imitation du singe dans “The Square” »

Si on savait déjà que le cinéaste allait retrouver le format du huis clos pour ce film (en 2022, Sans filtre prenait place sur un navire de croisière, tandis que The Enternainment System Is Down se passera dans un vol long-courrier), on ignorait que Ruben Östlund achèterait carrément un Boeing 747 pour le projet, comme nous l’apprend Deadline.

Dans cet avion, les écrans vidéo ne fonctionneront pas, ce qui entrainera alors le chaos et la rage des passagers en manque de divertissement. 

Deadline révèle également que le cinéaste s’est inspiré d’une étude de psychologie sociale menée à l’Université de Virginie intitulée « Le défi de l’esprit désengagé ». « L’expérience a révélé que les participants n’aimaient pas passer 6 à 15 minutes seuls dans une pièce sans rien d’autre à faire que réfléchir », détaille l’article. 

A lire aussi : Kirsten Dunst : « Plus on vieillit, plus notre carrière est une partie d’échecs »

The Entertainment System Is Down sera-t-il une nouvelle farce trash à la Sans filtre, deuxième film de Ruben Östlund à être salué de la Palme d’or cannoise (après The Square, en 2017) ? On espère juste que le cinéaste gardera son sens de l’outrance et de la démesure.

Image : © A24 / DCM