James Cameron en 7 exploits

Avec « Avatar. La Voie de l’eau », James Cameron signe une œuvre immense, monumentale. Retour sur sept exploits réalisés par ce grand aventurier du ciné.


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Il n’a jamais suivi d’études de cinéma

Alors que, dans sa jeunesse, il enchaîne les petits boulots (camionneur et concierge notamment), James Cameron apprend en autodidacte toutes les ficelles du métier en lisant des livres et des travaux d’étudiants en cinéma à la bibliothèque de l’université de Californie du Sud, à Los Angeles.

Il a fait Terminator pour une misère

Formé à l’école de la série B auprès du célèbre Roger Corman en officiant sur ses productions, James Cameron boucle le tournage de Terminator (1985) pour moins de 7 millions de dollars et avec beaucoup d’astuces : le dernier plan du robot, où l’on voit son œil qui s’éteint, est filmé avec une LED entourée de papier aluminium sur laquelle on a soufflé de la fumée de cigarette.

Hollywood est trop petit pour lui

Pour illuminer les 8 kilomètres d’autoroute nécessaires au tournage de la séquence de poursuite nocturne de Terminator 2 (1991), Cameron mobilise pendant trois semaines la totalité du matériel d’éclairage disponible chez l’ensemble des loueurs de Los Angeles.

Il a construit le plus grand bassin de tournage de l’histoire

Pour les prises de vues sous-marines d’Abyss (1989), Cameron installe son équipe au cœur d’un réacteur nucléaire abandonné : ce cylindre de béton de 20 mètres de haut et 65 mètres de diamètre est rempli de 30 millions de litres d’eau.

Il a bluffé Stanley Kubrick

James Cameron rencontre son idole en 1994 et passe, à sa demande, plusieurs heures à lui expliquer comment il est parvenu à filmer le final de True Lies (1994), dans lequel, grâce à des trucages numériques alors révolutionnaires, Arnold Schwarzenegger attaque un gratte-ciel occupé par des terroristes à bord d’un avion de chasse.

Il a terminé le film le plus oscarisé de l’histoire sans recevoir un dollar

Face au budget inflationniste de Titanic (1998), la Fox panique. Pour terminer le film tel qu’il l’entend, James Cameron renonce à son salaire et à son pourcentage sur les recettes. Avant de scotcher une lame de rasoir sur sa station de montage, avec un petit mot : « Use only if film sucks » (« à n’utiliser qu’en cas de film nul »).

Il a échappé à la mort à bord 
de la navette spatiale Columbia

Au début des années 2000, Cameron est en pourparlers avec la NASA pour être le premier homme à tourner dans l’espace, à bord de la station spatiale ISS. La NASA refuse et lui propose d’embarquer à bord d’un des prochains vols de la navette Columbia. Peu enclin aux compromis, Cameron décline l’offre. La navette se désintègre durant son voyage retour, en février 2003.

Avatar. La voie de l’eau de James Cameron, Walt Disney (3 h 12), sortie le 14 décembre