François Ozon dévoile la première image de sa comédie judiciaire « Mon Crime »

D’après cette première image partagée par le cinéaste sur Instagram, on devine que le personnage de Nadia Tereszkiewicz a du souci à se faire.


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Le huis clos familial à la Pasolini (Sitcom), le teen-movie estival (Été 85), le thriller psychanalytique () : il manque peu de cordes à l’arc de François Ozon, rare réalisateur français à s’aventurer sur le terrain du film de genre comme sur celui de la tranche de vie naturaliste. C’est avec un film de procès intitulé Mon Crime qu’il reviendra dans les salles obscures. Le réalisateur s’était déjà frotté au film judiciaire avec Grâce à Dieu (2019), qui relatait le combat judiciaire de victimes d’abus sexuels dans l’Église.

Le pitch ? Une libre adaptation de la pièce éponyme de Georges Berr et de Louis Verneuil, parue en 1934 : « Dans les années 30 à Paris, Madeleine Verdier, jeune et jolie actrice sans le sou et sans talent, est accusée du meurtre d’un célèbre producteur. Aidée de sa meilleure amie Pauline, jeune avocate au chômage, elle est acquittée pour légitime défense. Commence alors une nouvelle vie, faite de gloire et de succès, jusqu’à ce que la vérité éclate au grand jour… »

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Sur la première image du film, dévoilée sur l’Instagram du cinéaste, Nadia Tereszkiewicz est debout, face à un tribunal rempli et suspendu à ses lèvres (quand elle a plutôt le regard dans le vide). Révélée dans Babysitter de Monia Chokri et actuellement à l’affiche des Amandiers de Valeria Bruni Tedeschi, l’actrice tiendra le rôle principal aux côtés de Rebecca Marder (Une jeune fille qui va bien). Isabelle Huppert, Dany Boon, Fabrice Luchini et André Dussollier complèteront le casting de ce film judiciaire dont l’intrigue, plus contemporaine qu’elle n’y paraît, pourrait évoquer en sous-texte l’affaire Harvey Weinstein, et plus globalement les coulisses de l’industrie cinématographique. On compte sur François Ozon, champion de l’ambiguïté et des volte face, pour s’emparer de cette trame politique comme il faut. Le film sortira le 8 mars 2023 en salles.

En attendant, courez voir un autre film judiciaire français, captivante plongée dans le procès d’un infanticide : Saint Omer d’Alice Diop, en salles en ce moment.

Image (c) Gaumont

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