Il y avait les pérégrinations contrariées de Norbert Dragonneau et Gellert Grindewald dans Les Animaux Fantastiques (série de films écrits par J.K. Rowling qui évoluait dans le même univers, mais une soixantaine d’années plus tôt). On pourrait maintenant être transportés dans le futur d’Harry Potter. Le dernier film tiré de la saga littéraire, Harry Potter et les Reliques de la mort, sorti en 2011, clôturait – non sans émotion – une décennie consacrée aux aventures du sorcier à lunettes. C’était sans compter la sortie en 2016, à la surprise générale, de la pièce Harry Potter et l’enfant maudit scénarisée par Jack Thorne, et basée sur une histoire originale imaginée en collaboration avec l’autrice J.K. Rowling.
Pour les 20 ans d’Harry Potter, on fume des pétards à Poudlard
L’Enfant Maudit se déroule dix-neuf ans après les évènements narrés dans Les Reliques de la Mort, et suit les aventures d’Albus Severus Potter (le fils d’Harry et Ginny), lors de sa rentrée à Poudlard sous les couleurs de la maison Serpentard. Harry est désormais employé du Ministère de la Magie, Ron Weasley tient un magasin de farces et attrapes, tandis que Hermione Granger officie en tant que ministre.
L’idée d’une adaptation cinématographique de la pièce pose d’emblée la question du casting : qui serait susceptible de jouer les rôles des trois sorciers ? Pour Chris Colombus, la réponse est toute trouvée : l’ellipse de deux décennies permettrait à Daniel Radcliffe, Emma Watson et Rupert Grint de reprendre leurs rôles emblématiques, dont les âges respectifs se rapprochent sensiblement de ceux des personnages.
C’est lors d’un entretien avec Variety célébrant les vingt ans de la saga que le réalisateur a fait part de son envie de raviver les cendres de cet univers cinématographique : « J’adorerais mettre en scène L’Enfant Maudit. C’est une pièce géniale et il se trouve que les enfants ont le bon âge pour jouer ces rôles. C’est un de mes petits fantasmes ». Une nouvelle qui ne peut que réjouir les nombreux fans de la saga, et laisse entrevoir la possibilité d’un futur radieux pour cet univers qui aura marqué plusieurs générations d’enfants et d’adolescents.
Timothée Chalamet compare « Dune » à « Harry Potter »
Image © EVERETT COLLECTION