Cannes 2021 : découvrez la sélection de la Semaine de la critique

Au programme notamment : « Robuste » de Constance Meyer, « Rien à foutre » de Julie Lecoustre et Emmanuel Marre, « Une jeune fille qui va bien » de Sandrine Kiberlain.


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Créée en 1962, la plus ancienne section parallèle du festival est consacré à la découverte des jeunes talents, en mettant à l’honneur des premiers et deuxièmes longs-métrages. Une programmation très sélective qui a révélé de nombreux cinéastes désormais confirmés : Jacques Audiard, François Ozon, Wong Kar Wai, Julia Ducournau, Jeff Nichols ou encore Rebecca Zlotowski…

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Chaque année, un jury international – présidé cette année par le cinéaste roumain Cristian Mungiu, accompagné de de l’auteure-compositrice-interprète et comédienne Camélia Jordana, de la productrice Didar Domehri, du producteur Michel Merkt, et de Karel Och, directeur artistique du Festival international du film de Karlovy Vary – décerne deux prix : Le Grand Prix Nespresso pour les longs métrages et le Prix Découverte Leica pour les courts, tandis que les premiers longs métrages de la sélection concourent aussi à la Caméra d’or.

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Au programme de cette 60 édition : onze premiers longs métrages et dix courts métrages. C’est Robuste de Constance Meyer qui ouvrira les festivités, l’histoire d’une amitié naissante entre une star de cinéma sur le retour (Gérard Depardieu) et sa nouvelle agente de sécurité (Déborah Lukumuena, découverte en 2016 dans Divines de Houda Benyamina, pour lequel elle avait reçu le César de la meilleure actrice dans un second rôle).

C’est le deuxième long métrage de la Tunisienne Leyla Bouzid, Une histoire d’amour et de désir, qui clôturera l’événement. Porté par Sami Outalbali, Zbeida Belhajamor, il retracera l’histoire d’amour bercé de littérature arabe entre Ahmed, 18 ans, français d’origine algérienne, et Farah, une jeune tunisienne pleine d’énergie débarquée à Paris.

Gérard Depardieu et Déborah Lukumuena à l’affiche du premier long de Constance Meyer

Notons aussi la présence de Sandrine Kiberlain en séance spéciale avec Une jeune fille qui va bien, sur une aspirante comédienne juive dans le Paris de 1942, et Rien à foutre de Julie Lecoustre et Emmanuel Marre (dont on avait adoré le court-métrage D’un château l’autre, docu sur la période bouillonnante de la campagne présidentielle de 2017). Adèle Exarchopoulos y campe une hôtesse de l’air d’une compagnie low-cost à l’existence futile, confrontée à un incident qui remettra en cause sa devise « Carpe Diem ».

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On a également hâte de voir Les amours d’Anaïs de Charline Bourgeois-Tacquet, présenté hors-compétition pour l’anniversaire de la Semaine. Cette comédie suivra les désirs changeants d’un trio amoureux : Anaïs Demoustier, qui a un copain qu’elle n’est plus sûre d’aimer, et rencontre Daniel (Denis Podalydès), à qui tout de suite elle plaît, qui vit lui-même avec Emilie (Valeria Bruni-Tedeschi)… qui plaît aussi à Anaïs.

La sélection intégrale :

Ouverture :
Robustede Constance Meyer (1er)

Clôture :
Une histoire d’amour et de désir de Leyla Bouzid (2e)

Compétition – longs métrages :
Libertad de Clara Roquet (1e)
The Gravedigger’s Wife de Khadar Ayderus Ahmed, (1e)
Olga d’Elie Grappe (1e)
Piccolo corpo de Laura Samani (1e)
Rien à foutre de Julie Lecoustre et Emmanuel Marre (1e)  
Amparo de Simón Mesa Soto (1e)   
Feathers d’Omar El Zohairy (1e)

 Séances spéciales longs métrages :
Petite nature de Samuel Theis (2e)
Une jeune fille qui va bien de Sandrine Kiberlain (1e)
Bruno Reidal de Vincent Le Port (1e)

Le Film de la 60e
Les amours d’Anaïs de Charline Bourgeois-Tacquet (1e)

Compétition – courts métrages :
Brutalia, jours de labeur de Manolis Mavris
Soldat noir de Jimmy Laporal-Trésor
Inherent de Nicolai G.H. Johansen
Interfon 15 d’Andrei Epure
Duo Li (Lili, toute seule) de Zou Zing
Fang Ke (An Invitation) de Hao Zhao & Yeung Tung
Safe d’Ian Barling
Noir-soleil de Marie Larrivé
Über Wasser (Hors de l’eau) de Jela Hasler
Ma Shelo Nishbar (If It Ain’t Broke) d’Elinor Nechemya