Animation française : enfin l’âge d’or

[Dossier] Le vent tourne pour l’animation indé française. C’est ce que démontrent l’éblouissant « Mars express » de Jérémie Périn (en salles ce mois-ci) et la réussite de « Linda veut du poulet ! » de Chiara Malta et Sébastien Laudenbach, Cristal du meilleur film au dernier festival d’Annecy.


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Autour de Mars Express 🪐

L’interview du réalisateur Jérémie Perrin

Sept ans après avoir été révélé par la série Lastman, Jérémie Périn déboule enfin au cinéma avec « Mars express ». Ce film de SF structuré comme un polar suit l’enquête de la détective privée Aline Ruby (doublée par Léa Drucker) dans une cité martienne dont les bas-fonds cachent de sombres secrets. Jérémie Périn nous raconte les principes esthétiques, narratifs et politiques de ce projet qui fait décoller l’animation française vers de nouveaux sommets.

La critique du film

À mi-chemin entre le film noir et la science-fiction cyberpunk, Mars Express est un long métrage aussi beau qu’hypnotique, qui prouve une nouvelle fois la vitalité de l’animation française.

Miyu, la boîte de production d’animation à suivre 🎥

Inclassable, infatigable, novatrice : la société de production parisienne à l’origine de Linda veut du poulet ! (sorti en octobre) a su, ces dernières années, s’imposer dans le paysage de l’animation indé française.

Analyse : comment développer l’animation pour adultes ? 🔎

Parent pauvre de la production indépendante française, les œuvres animées pour adultes peinent à s’installer dans la cinéphilie et dans les salles. Entre méconnaissance et raccourci – qui veut que dessin animé = enfant –, les studios cherchent la solution pour développer ce versant de l’animation. Et si la solution était de produire plus ?

Evénement 📅

Pour ses 20 ans, le Carrefour du cinéma d’animation célèbre la vigueur de l’animation hexagonale, avec une grande sélection de courts métrages pro (dont 27 de Flóra Anna Buda) et d’écoles.

Image de couverture : La diplomatie de l’éclipse (c) Yummy Production / MoPA