Mercredi 20 et jeudi 21 octobre, Para One (réalisateur de « Spectre (Sanity, Madness and The Family) ») et Naïla Guiguet (réalisatrice du court métrage « Dustin ») seront présents aux mk2 Beaubourg et Odéon (côté St Michel). Pour réservez des places, cliquez ici.
On retrouve sur l’album les mêmes expérimentations mêlant electro et instruments acoustiques inspirées des voyages du musicien cinéaste à Bali, au Japon, ou en Bulgarie, dans une recherche aux accents cosmiques. Pour les clips de trois morceaux, « Shin Sekai », « Sundial », et « Alpes », Para One enrichit son odyssée intime aux multiples ramifications en faisant appel au cinéaste William Laboury (Yandere, Hotaru), fasciné par les points de rencontre entre l’onirique et le technologique, et lui aussi sous inspiration Chris Marker – si dans le film on pense surtout à Sans soleil, ici on pense plus à son court métrage La Jetée (1962).
10 images marquantes de Chris Marker
Dans ces clips, trois personnes endormies sont reliées par des électrodes à un écran qui retransmet leurs rêves à travers des formes tirant vers l’abstrait et pourtant toujours évocatrices – comme un sommeil paradoxal. Une expérience troublante et quasi hypnotique que Para One tentera de faire vivre à son public en live lors d’un premier concert le 17 octobre au Rocher de Palmer à Bordeaux dans le cadre du FIFIB (Festival du film indépendant de Bordeaux). « Il ne faut pas s’attendre à un ciné-concert, plutôt à une scénographie autour des mêmes thématiques que l’album et le film, mais réarrangées très différemment », nous confiait-il mystérieusement l’été dernier en vue de sa prestation au festival Days Off, qu’il a finalement dû annuler.
Para One : « Je viens de la musique électronique, qui clairement entretient un rapport à la transe »
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