« Ninja Turtles : Teenage Years » de Jeff Rowe : de l’inventivité sous la carapace

[CRITIQUE] Dans cette version animée, les Tortues Ninja s’offrent une nouvelle jeunesse drôlement survoltée. Le résultat est un divertissement ambitieux à l’esthétique soignée, qui ne tombe jamais dans la surenchère.


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Et si l’animation était l’avenir des franchises ? Après Spider-Man et deux excellents volets animés (New Generation, en 2018, et Across the Spider-Verse, fin mai), Ninja Turtles. Teenage Years prouve une nouvelle fois que les super-héros fatigués en live action peuvent reprendre des couleurs avec des dessins. On retrouve nos célèbres tortues, Raphael, Donatello, Leonardo et Michelango, à l’âge difficile de l’adolescence. Elles ne rêvent que de sortir de leurs égouts, mais leur père adoptif, Splinter, méfiant à l’égard des humains, les en empêche. Jusqu’à ce qu’April O’Neil, apprentie jounaliste, leur donne la clé du succès : pour se faire accepter par les humains, elles doivent devenir des héroïnes.

Ninja Turtles. Teenage Years cumule les bonnes idées, à commencer par un efficace mélange d’humour et d’action et une animation pleine de textures. La grande réussite du film réalisé par Jeff Rowe (l’excellent Les Mitchell contre les machines en 2021) est d’embrasser sans réserve le caractère adolescent des personnages. Leur appétit de découverte s’aiguise d’ailleurs en regardant La Folle Journée de Ferris Bueller, ode à la jeunesse décomplexée. Et il est attachant de les voir se débattre pour trouver leur place dans un vaste monde biberonné à la pop culture.

Ninja Turtles. Teenage Years de Jeff Rowe, Paramount Pictures, sortie le 9 août

Image Copyright 2023 Paramount Pictures