« On reconnaît bien les personnages des BD, mais les BD n’ont pas de continuité. Ce sont des petites vignettes courtes, alors que là on nous raconte une longue histoire, celle de Garfield et de son papa. En plus, c’est pas facile de faire le mouvement de Garfield, parce qu’on ne sait pas comment il bouge. À mon avis, ils ont pris les dessins comme points de départ et ils ont fait l’entre-deux. Le super-pouvoir de Garfield, c’est de toujours manger. On se dit qu’il va finir hyper gros, mais il reste pareil. Un personnage qui mange autant, on le trouve toujours sympa, comme Averell Dalton ou Obélix. L’autre truc super, c’est que le héros est un chat. Moi, j’en ai marre que les chats soient les méchants ! Selon moi, les gens font ça parce que les chats ont une idéologie intelligente : tu leur dis “au pied !” et ils viennent pas ! Ce sont des canailles. Le chat, en vrai, c’est le maître, et c’est aussi ça que nous raconte le film. En fait, Garfield, j’aimerais pas trop l’avoir en copain, mais j’aimerais bien être un chat comme lui. »
Garfield. Héros malgé lui de Mark Dindal, Sony Pictures (1 h 41), sortie le 31 juillet, dès 5 ans
Propos recueillis par Julien Dupuy
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