« La maman d’une petite fille est partie. Depuis, son père s’est remarié avec une autre femme, et ils ont fait un petit frère qu’ils préfèrent. Du coup, ils font que gronder la petite fille. Et ça la rend triste. Je pense que ça arrive très souvent. Au cours d’une croisière, une énorme vague la fait tomber dans la mer. Elle arrive dans le royaume des abysses, à des millions de kilomètres sous l’eau : il n’y a que des poissons et des créatures fantastiques.
Mais surtout il y a un restaurant avec un chef qui peut avoir un visage de clown qui fait peur ou un visage normal très gentil. Visuellement, le film est époustouflant. Il y a des couleurs partout et deux styles qui se mélangent : un style irréaliste très chinois et un style très précis.
Ça donne une harmonie précieuse. En fait, il y a un fond caché dans le film qui est très triste. Je préfère les fins heureuses, mais les films tristes font une morale plus puissante. Alors que sur un film joyeux, on est juste heureux, et on se dit moins : “Aaaah, mais c’était ça alors, ce film…” »
Le Royaume des abysses de Tian Xiao-peng, KMBO (1 h 52), sortie le 21 février, dès 10 ans.