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Bertrand Mandico prépare son nouveau film « Paradis sale »

  • Léa André-Sarreau
  • 2019-10-18

Connaissant Mandico, cette fable futuriste située sur une planète inconnue promet une avalanche de poésie et d’étrangetés.

Avec le duo Jonathan Vinel/Caroline Poggi et Yann Gonzalez, dont il partage le goût pour les récits troublants et une esthétique radicale, Bertrand Mandico incarne une branche du cinéma français insolente et mystérieuse. Après des tas de court-métrages et de clips qui poussaient toujours plus loin l’hybridation des genres, le cinéaste français recevait en 2017 le Prix Louis-Delluc pour Les Garçons sauvages, un conte violent et érotique dans lequel une bande de gamins livrés à eux-mêmes sur une île se métamorphosaient. Forcément, on guettait attentivement son nouveau projet, dont le tournage démarrera, d’après Cineuropa, le 12 novembre prochain. Paradis sale -un titre qui sonne comme une belle promesse d’oxymores visuels et subversifs- se situera sur la planète chimérique After Blue, dans un futur proche: « Roxy, une adolescente, délivre une criminelle ensevelie dans le sable. A peine libérée, cette dernière abat froidement plusieurs personnes. Tenues pour responsables de ces meurtres, Roxy et sa mère sont bannies de leur communauté et condamnées à retrouver la criminelle pour l’éliminer… »

—> A lire aussi: Un premier extrait de « Extazus », le nouveau clip de Bertrand Mandico pour M83

Une histoire d’ostracisation en territoire inconnu, un récit moral sous forme d’une fiction allégorique: on compte sur Mandico pour pulvériser encore une fois toutes les normes et nous offrir une utopie queer qu’on prédit ludique et sensuelle. Mandico a réquisitionné des habituées autant que des visages neufs pour élaborer son casting:  Elina Löwensohn, qui est de tous ses films, Vimala Pons et Pauline Lorillard (déjà dans Les Garçons sauvages et Ultra Pulpe), Paula Luna Breitenfelder (dont ce sera la première apparition), la Polonaise Agata Buzek (aperçue dans Les Innocentes) Camille Rutherford, Anaïs Thomas et Claire Duburcq.

Bonus: une master class donnée par le réalisateur au Forum des Images autour de la question du noir et blanc au cinéma.

Image : Capture d’écran

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