Nostalgie du clair-obscur, fétichisme des ombres et amour des lumières expressionnistes : depuis l’arrivée du numérique, le noir et blanc connaît un regain d’intérêt. Un phénomène qui n’est pas passé inaperçu du côté du Forum des Images, qui organise un programme spécial intitulé « L’éclat du noir et blanc ». L’occasion de redécouvrir La Haine de Mathieu Kassovitz, Les Amants réguliers de Philippe Garrel ou Leto de Kirill Serebrennikov, chefs-d’œuvre dont la gamme chromatique binaire n’empêche pas la flamboyance. Ce qu’il ne faudra pas manquer, c’est surtout la master class donnée par Bertrand Mandico le vendredi 26 avril à 18h30, dans laquelle le cinéaste, accompagné des directeurs de la photographie Pascale Granel et Marc-André Batigne, convoquera le noir et blanc pour aborder sa dimension onirique ou cauchemardesque à l’écran. Le titre du cours, « Du Lacté à l’encré » donne un avant-goût de cet inventaire contemporain prometteur.
Bonus > La bande-annonce des Garçons sauvages (ci-dessus) et notre entretien avec le réalisateur et Yann Gonzalez ici.