Après « Troie », Brad Pitt s’est juré de ne jouer que dans des bons films

Depuis, il a quand même joué dans Mr. et Mrs Smith et Ocean’s Thirteen … Mais on te pardonne Brad ! Ces quinze dernières années ont été fastes pour Brad Pitt. Si on oublie quelques légers écarts comme Mr. et Mrs Smith, il a, tout de même, tourné avec Terrence Malick (The Tree of Life),


Depuis, il a quand même joué dans Mr. et Mrs Smith et Ocean’s Thirteen … Mais on te pardonne Brad !

Ces quinze dernières années ont été fastes pour Brad Pitt. Si on oublie quelques légers écarts comme Mr. et Mrs Smith, il a, tout de même, tourné avec Terrence Malick (The Tree of Life), Quentin Tarantino (Inglorious Basterds), James Gray (Ad Astra), les frères Coen (Burn After Reading), Alejandro Iñárritu (Babel) ou encore David Fincher (L’Étrange Histoire de Benjamin Button). Soit un quasi sans faute.

Pour cette deuxième partie de carrière remarquable, il faut remercier un autre film, sorti en 2004. Un blockbuster qui n’est mémorable que par sa démesure, réalisé par un cinéaste réputé pour tout sauf sa subtilité : le péplum Troie de Wolfgang Petersen (Poséidon, Air Force One). Longs cheveux blonds, gueule d’ange et muscles saillants, Brad Pitt disposait déjà de l’attirail parfait pour incarner le héros mythologique Achille. Après avoir explosé le box-office (presque 500 millions de dollars), Brad Pitt décide pourtant de donner un nouveau souffle à sa carrière : désormais, il ne jouera quand dans des bons films.

« Je peux le dire maintenant : j’ai dû faire Troie parce que je me suis retiré d’un autre projet et il a fallu que je joue dans un autre film du studio. Ce n’était pas douloureux, mais je me suis rendu compte que le film n’était pas ce que je voulais qu’il soit », a-t-il expliqué dans une interview pour le New York Times.

Et de poursuivre : « Le fait de travailler avec David Fincher m’a rendu plus exigeant. Ce n’est pas une insulte pour Wolfgang Petersen. Das Boot est l’un des plus grands films de tous les temps. Mais Troie est devenu un objet commercial. A chaque prise c’était « Le héros, c’est lui ! ». Il n’y avait pas de mystère. J’ai alors pris la décision de n’investir que dans des films de qualité. Ça a été un tournant décisif qui a guidé ma décennie de cinéma qui a suivi. »

Une décision pourrait lui valoir, en 2020, un Oscar tant mérité pour son rôle de Cliff Booth dans Once Upon a Time…in Hollywood de Tarantino. Si seulement Johnny Depp et Liam Neeson pouvaient faire de même…

Image : Troie de Wolfgang Petersen – Copyright Warner Bros. France