Le cinéaste a toujours privilégié des lieux symboliques – les supermarchés comme incarnation de la société de consommation carnivore par exemple – pour livrer des paraboles sur les médias versant dans le voyeurisme, et le rejet de la différence. Ce « parc d’attraction » risque donc de cacher des monstres vieillissants et intéressants… Pour Suzanne Desrocher-Romero, il s’agit du « film le plus terrifiant de George Romero », et l’auteur de science-fiction Daniel Kraus a déclaré : « Le film n’a jamais été montré en public car les gens qui l’ont financé ne l’ont pas permis. Et ce n’est pas étonnant. C’est l’enfer. Dans sa longue carrière de critique des institutions américaines, Romero n’a jamais été aussi impitoyable. » Longue vie aux morts-vivants !
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