Histoire d’être raccord avec l’expo démente que la Cinémathèque consacre aux vampires, Arte propose d’explorer la figure du vampire à travers trois films fondateurs.
Est-ce parce qu’ils ne vieillissent pas que les vampires continuent de fasciner à travers le temps, malgré les multiples représentations, fantasmes, réécritures qu’ils ont généré ? Il faut croire qu’à l’image de leur peau cristalline épargnée du soleil, le mythe des suceurs de sang est resté à l’abri de la désuétude. La preuve : la Cinémathèque consacre à ces créatures nocturnes une rétro spéciale, que vous pouvez d’ores et déjà bachoter en visionnant sur Arte trois films incontournables.
D’abord Nosferatu le vampire, adaptation du Dracula de Bram Stoker par l’Allemand F.W. Murnau, et ses beaux jeux d’ombres expressionnistes. En comte Orlok esseulé, Max Schrek campe un monstre à la fois plein d’humanité et repoussant. Plus méconnu, Le Vampire a soif du Britannique Vernon Sewell prend la forme d’un récit d’enquête où se croisent un inspecteur acharné cherchant à résoudre une série de meurtres et un entomologiste réalisant des expériences secrètes sur des papillons… À ceux qui préfèrent un romantisme plus sombre encore, on conseillera plutôt Dracula et ses femmes vampires, téléfilm de Dan Curtis dans lequel Jack Palance interprète un Dracula séducteur et érotique, rongé par le deuil de son premier amour. Preuve que, même s’ils en veulent souvent à nos cous, les vampires peuvent avoir du cœur.
Les trois films sont à retrouver juste ici.
À LIRE AUSSI >> Notre portfolio consacré à ces fascinantes créatures de l’ombre, qui catalysent bien souvent les peurs ou fantasmes de nos sociétés
Image: Copyright Films sans Frontières