https://www.youtube.com/watch?v=SrsFPgsFKkA
En 1973, c’est à Cadaqués, dans le sud de l’Espagne, qu’il fallait être. C’est là que Salvador Dalí shootait, à sa manière, des mannequins pour le magazine Playboy. À ceux qui se demandent ce que vient faire le peintre sur ce terrain glissant, lui répond ceci : « Le sens de mon travail, c’est une motivation pure et simple pour l’argent. Ce que j’ai fait pour Playboy est très bien et votre rémunération équivaut parfaitement à la tâche», confiait-il en tout aisance dans les colonnes du magazine de charme. Entre un œuf en grande dimension adulé par des jeunes femmes à la plastique parfaite, un faux serpent et des mashups photographiques inspirés par l’histoire de l’art, le style de Dalí détonne forcément, quand on pense aux clichés léchés du mag. Obsédé par l’érotisme (voir vidéo ci-dessus ou il s’est dit pendant un temps « persécuté par une espèce de complexe d’impuissance»), l’un des chantres du surréalisme l’a au moins été jusqu’à 69 ans, âge qu’il avait au moment de cette séance. L’âge de déraison ? Merci Dangerous Minds!