À lire gratuitement en ligne : le TROISCOULEURS d’été avec Guillaume Brac et ses films ensoleillés

L’aventure commence là : sur un coup de tête, deux jeunes femmes qui se connaissent à peine mais travaillent ensemble partent pour une journée sur l’île de loisirs de Cergy-Pontoise – l’escapade est, forcément, pleine de promesses. C’est ainsi que débute Contes de juillet, le nouveau film de Guillaume Brac, qui sort quelques semaines après son fabuleux


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L’aventure commence là : sur un coup de tête, deux jeunes femmes qui se connaissent à peine mais travaillent ensemble partent pour une journée sur l’île de loisirs de Cergy-Pontoise – l’escapade est, forcément, pleine de promesses. C’est ainsi que débute Contes de juillet, le nouveau film de Guillaume Brac, qui sort quelques semaines après son fabuleux documentaire L’Île au trésor, lui aussi tourné sur la base de loisirs verdoyante et bondée de la banlieue parisienne.

Le réalisateur d’Un monde sans femmes et de Tonnerre rend hommage au cinéma d’Éric Rohmer. Si le titre de son film évoque bien sûr Conte d’été (1996), il revendique surtout l’influence de L’Ami de mon amie (1987), tourné en partie sur la même île – la même plage, les mêmes sentiers forestiers propices à l’exploration des sentiments – avec la volonté d’en prolonger le discours sociologique : là où L’Ami de mon amie filmait une ville nouvelle fréquentée par une classe moyenne blanche, les films de Guillaume Brac montrent, trente ans plus tard, une banlieue métissée et plurielle tout aussi avide de s’évader. Car, chez Rohmer comme chez Brac, le parc de Cergy, si près de la ville et du quotidien, agit comme une parenthèse enchantée où les langues se délient, où les corps se dénudent, où tout semble possible – et surtout l’aventure. Un beau programme pour l’été, à lire dans les pages du nouveau TROISCOULEURS.