A Bread Factory Part 1 : Ce qui nous unit de Patrick Wang : art thérapie

Conçu comme une minisérie, le nouveau projet de l’Américain Patrick Wang (Les Secrets des autres) sort finalement sous la forme d’un diptyque et défend avec beaucoup d’humour l’importance sociale de l’art. Il y a quarante ans, les fantasques Greta et Dorothea ont transformé l’ancienne boulangerie industrielle d’une petite ville américaine en un espace artistique, culturel


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Conçu comme une minisérie, le nouveau projet de l’Américain Patrick Wang (Les Secrets des autres) sort finalement sous la forme d’un diptyque et défend avec beaucoup d’humour l’importance sociale de l’art. Il y a quarante ans, les fantasques Greta et Dorothea ont transformé l’ancienne boulangerie industrielle d’une petite ville américaine en un espace artistique, culturel et populaire. Mais l’ouverture, dans la même rue, d’un centre d’art contemporain fondé par un jeune duo de performeurs snobs augure d’une gentrification porteuse de menace. Et lorsque les nouveaux venus tentent de truster les subventions, le débat (et la débâcle) s’engage pour savoir qui mérite d’en bénéficier… Par une succession de saynètes à l’absurde beckettien, Wang bâtit un comique de situation qui pointe les paradoxes du monde de l’art et ses dérives élitistes. Le choix du 16 mm et le mélange, sans hiérarchie, des genres – comédie, théâtre, comédie musicale et soap opera –confèrent au film un aspect artisanal, comme pour prôner l’union de l’art et du social jusque dans la forme. La deuxième partie, plus radicale, achèvera ce tableau ambitieux le 2 janvier prochain.