LE PITCH : Arrivé au terme de son existence, le «Parrain», Michael Corleone, se rapproche de l’Eglise et des siens. En affaires avec le Vatican, il côtoie le futur Pape qui l’absout de ses péchés. Mais n’est-il pas déjà trop tard?
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CARDINAL LAMBERTO : L’esprit souffre et le corps est à la peine
MICHAEL CORLEONE : C’est vrai. CARDINAL LAMBERTO : Voudriez-vous vous confesser ?
MICHAEL CORLEONE : Eminence, il y a si longtemps. Je ne saurais pas par où… Il y a trente ans… J’abuserais de votre temps.
CARDINAL LAMBERTO : J’ai toujours du temps pour sauver les âmes.
MICHAEL CORLEONE : Je suis au-delà de toute rédemption.
CARDINAL LAMBERTO : Non, non. (…) Je reçois les confessions de mes propres prêtres ici. Parfois, le désir de se confesser nous submerge et il nous faut en saisir l’instant.
MICHAEL CORLEONE : À quoi bon me confesser si j’ignore le repentir ?
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CARDINAL LAMBERTO : Vous êtes, je crois, un homme pragmatique. Qu’avez-vous à perdre ? Allez-y.
MICHAEL CORLEONE : J’ai… trahi ma femme.
CARDINAL LAMBERTO : Continuez, mon fils. (cloches)
MICHAEL CORLEONE : Je me suis parjuré. J’ai tué des hommes. (cloches) Et j’ai fait tuer des hommes.
CARDINAL LAMBERTO : Continuez, mon fils.
MICHAEL CORLEONE : C’est inutile.
CARDINAL LAMBERTO : Continuez, mon fils.
MICHAEL CORLEONE : J’ai tué… J’ai ordonné la mort de mon frère. Il m’avait nui. J’ai tué le fils de ma mère. (il pleure) J’ai tué le fils de mon père.
CARDINAL LAMBERTO : Vos péchés sont terribles. Il est juste que vous souffriez. Vous pourriez en obtenir rémission, mais je sais que vous n’y croyez pas. Vous ne changerez pas. Ego te absolvo, in nomine patris et filii et spiritus sancti. (cloches)
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