Noémie Merlant et Céline Sciamma ont coécrit une comédie d’horreur

« Les Femmes au balcon » nous plongera dans l’effervenscence d’une colocation qui tourne au vinaigre (et au sang).


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Leurs routes se sont croisées en 2019, pour Portrait de la jeune fille en feu – dans lequel confiait à Noémie Merlant le rôle d’une peintre chargée de capturer les traits d’une future épouse destinée à mariage forcé (Adèle Haenel). Quatre ans plus tard, c’est au tour de l’actrice de recruter Céline Sciamma pour la coécriture de son deuxième long (après Mi Iubita mon amour, chronique fiévreuse sorti en 2021), une comédie horrifique intitulée Les Femmes au balcon, d’après les informations d’Allociné.

Noémie Merlant : « J’ai progressivement essayé de choisir des rôles féminins qui ont du sens »

Décrit comme « parfois gore, parfois effronté, toujours ludique » par mk2 Films (mk2 est la société éditrice de notre magazine), qui chargé des ventes internationales, le film se déroulera dans un quartier marseillais en ébullition, en proie à la canicule, et suit trois colocataires qui, depuis leur balcon, se mêlent allègrement de la vie de leurs voisins. Jusqu’à ce qu’une soirée arrosée se transforme en une affaire sanglante… Au casting, Noémie Merlant sera accompagnée de Souheila Yacoub et Sanda Codreanu, déjà aperçue dans Mi iubita mon amour.

« Mi iubita mon amour » de Noémie Merlant : dialogues de corps

Aussi bien dans ses choix d’actrice (L, dans lequel elle campait avec meilleure copine faussement désinvolte), que de réalisatrice (Mi Iubita Mon Amour portait un regard irradiant sur la communauté rom), Noémie Merlant a toujours exploré la marge, la différence. Cette comédie à la lisière fantastique devrait de nouveau s’aventurer sur des terrains peu explorés, en terme de genres et de thèmes : « Quand j’ai commencé à écrire Les Femmes au balcon, je pensais à la souffrance des femmes et à l’utilisation de l’humour comme arme. C’est là que mon histoire s’est transformée en comédie. Je voulais écrire des personnages féminins qui ressemblent à celles qui m’entourent – afin d’observer de plus près la violence et la victimisation. Je voulais pousser mon idée à l’extrême et observer ce qu’elle provoque en amenant des éléments de genres – de la fantasy et du gore. J’ai découvert le cinéma à travers les films d’horreurs asiatiques que je regardais avec ma sœur durant notre adolescence. Ils constituent une influence majeure sur ce film. », a expliqué Noémie Merlant à Variety.

Avec la plume bien aiguisée et alerte de Sciamma en prime, cette comédie produite par Nord-Ouest, dont le tournage démarre cet été a de quoi attiser notre curiosité.

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