
« L’île, c’est le paradis perdu, devenu accessible et banal. Tout vrai paradis doit être difficile à conquérir. L’île qui fait rêver, c’est celle qui arrive à préserver sa singularité en empêchant les gens d’y aller. Et c’est mieux si elle est petite. Pour donner le sentiment d’une île, je montre beaucoup d’eau dans le film, ainsi qu’une évolution des événements et une psychologie des personnages un peu bloqués. Le tournage a été accidentellement idéal, parce qu’il y avait le confinement total, mais nous avions quand même l’autorisation de tourner. L’île était déserte. »