Cédric Kahn revient à la réalisation, quatre ans après Une fête de famille. Comme pour deux de ses précédents films (Roberto Succo, sorti en 2001, et Vie Sauvage, sorti en 2014), le cinéaste et acteur français se base sur une histoire vraie : le second procès de Pierre Goldman, un militant de la gauche radicale., accusé de braquages et du meurtre de deux pharmaciennes. En 1976, l’affaire avait passionné l’opinion publique.
Dans Le Procès Goldman, Kahn orchestre un huis clos intense, qui sonde la société française de l’époque. La bande annonce se concentre sur les deux acteurs principaux de ce procès ultra médiatisé : l’accusé Pierre Goldman, évidemment, qui est interprété par le (génial) Arieh Worthalter, que l’on a notamment vu dans Girl (2018) de son compatriote belge Lukas Dhont ou dans Serre moi fort (2021) de Mathieu Amalric.
Son avocat, Georges Kiejman, célèbre défenseur de Guy Debord ou des cinéastes de la Nouvelle Vague, est lui joué par Arthur Harari (récent co-scénariste de la Palme d et réalisateur de Onoda – 10 000 nuits dans la jungle en 2021).
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Le pitch officiel : « En novembre 1975, débute le deuxième procès de Pierre Goldman, militant d’extrême gauche, condamne en première instance a la réclusion criminelle a perpétuité pour quatre braquages a main armée, dont un ayant entraîné la mort de deux pharmaciennes. Il clame son innocence dans cette dernière affaire et devient en quelques semaines l’icône de la gauche intellectuelle. Georges Kiejman, jeune avocat, assure sa défense. Mais très vite, leurs rapports se tendent. Goldman, insaisissable et provocateur, risque la peine capitale et rend l’issue du procès incertaine. »
Le jugement final sera à suivre dans les salles françaises dès le 27 septembre prochain.
(c) Moonshaker
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