Dans un entretien accordé à IndieWire, Kristen Stewart affirme qu’Hollywood « fait le strict minimum », en ce qui concerne l’accompagnement et le soutien financier des réalisatrices.
Dans un entretien pour Porter, l’actrice (et réalisatrice en devenir) a dénoncé une structure performative « bidon ». Selon elle, l’industrie se pare d’être un rempart au patriarcat grâce à la promotion d’un nombre – finalement très limité – de réalisatrices. Kristen Stewart cite notamment Maggie Gyllenhaal [qui a réalisé The Bride, prévu pour 2025, avec Christian Bale et Jessie Buckley, entre autres] et Margot Robbie [productrice de Barbie de Greta Gerwig].
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Toujours dans cet entretien, l’actrice mentionne son expérience en tant que réalisatrice. Adaptant les mémoires de Lidia Yuknavitch, The Chronology of Water, Stewart évoque les difficultés financières rencontrées par son projet [la post-production de The Chronology of Water a été initiée en 2018].
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Kristen Stewart ponctue sa déclaration en offrant quelques informations sur son film : « Mon film parle d’inceste, de règles et d’une femme qui reprend avec acharnement possession de sa voix et de son corps, et c’est parfois difficile à regarder… mais ça va être une putain d’aventure ! » On ne sait pas encore si le film proposera un renouveau esthétique, mais il est certain que ses thématiques dépoussièrent Hollywood.
Love Lies Bleeding de Rose Glass, Metropolitan FilmExport (1h44), sortie le 12 juin
Image : © Les Films du Losange