Elle nous en a mis plein la vue avec sa garde-robe full Balenciaga sur le tapis rouge de la Mostra de Venise le mois dernier, tantôt relax en jogging et casquette, tantôt ultra chic en robe étincelante de mille feux. L’égérie de la maison et icône du cinéma français a encore fait parler d’elle, mais cette fois-ci ce n’est pas pour ses looks.
FAN DE NICOLE KIDMAN
Isabelle Huppert s’est en effet confiée à IndieWire à propos de la victoire du prix d’interprétation par Nicole Kidman pour le film Babygirl de la Néerlandaise Halina Reijn. Si l’actrice australienne n’avait pas pu recevoir le prix en personne en raison de son départ précipité de Venise après l’annonce du décès de sa mère, sa comparse française et présidente du jury cette année, n’a pas tari d’éloges sur elle. : « Je l’ai trouvée géniale et très audacieuse. Elle n’a pas peur. »
Dans Babygirl, qui sortira le 15 janvier dans nos salles, Nicole Kidman devient Romy, une chef d’entreprise bien sous tout rapport, prise dans un jeu pervers de soumission avec un jeune stagiaire incarné par le séduisant Harris Dickinson.
Avec un rôle qui rappelle sans hésitation celui d’Erika, joué par Huppert dans La Pianiste de Michael Haneke en 2001, Nicole Kidman a séduit le jury de cette 81ème édition, et Isabelle Huppert la première.
« On entend souvent parler de la façon dont on devrait montrer les femmes, comme des gagnantes ou [ayant] du pouvoir », a également déclaré l’actrice au sujet du film. « Je ne pense pas que ce soit ainsi que cela fonctionne. [Romy] est une femme de pouvoir, mais elle est aussi faible. »
DES RUMEURS DE FRICTIONS AVEC JAMES GRAY
Un film qui a également plu aux autres membres du jury et, parmi eux, le cinéaste James Gray. S’il est question plus particulièrement du réalisateur américain, c’est qu’une querelle entre lui et Huppert avait eu lieu au Festival de Cannes en 2009. Elle était là aussi présidente du jury, tandis que lui en était un membre, aux côtés d’Asia Argento ou encore Lee Chang-dong.
Antichrist de Lars Von Trier est en liste pour remporter la Palme d’or et Huppert est convaincue que c’est le film qui doit gagner. Gray, lui, préfère Un prophète de Jacques Audiard, et la légende raconte qu’une dispute aurait éclatée entre le réalisateur et l’actrice (Gray aurait été jusqu’à traiter Huppert de « garce fasciste »).
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Mais Isabelle Huppert est venue clarifier ces rumeurs. Si l’actrice a en effet confirmé que ce différend avait bien eu lieu, elle a également ajouté qu’elle et James Gray sont de bons amis et que ses attaques n’étaient en réalité que de la taquinerie. « Il a un grand sens de l’humour et les gens ont mal compris que c’était juste une blague. »
Sacrée blague pour une sacrée histoire qui ne s’est pas réitéré cette année à la Mostra. Le Lion d’or a été remporté – on imagine sans grand débat – par le réalisateur espagnol Pedro Almodóvar pour son film The Room Next Door, avec Tilda Swinton et Julianne Moore.
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Image : Isabelle Huppert à la Berlinale 2024 / © Harald Krichel / CC BY-SA 4.0
