Les Pires de Lise Akoka et Romane Gueret
Le pitch : « Une bande d’adolescents participent au tournage d’un film. »
En 2016, les Françaises Lise Akoka et Romane Gueret co-réalisent le court-métrage Chasse royale, Prix Illy à la Quinzaine des Réalisateurs au Festival de Cannes, dans lequel une jeune fille de treize ans se voir proposer de passer un casting sauvage dans son collège de Valenciennes.
Après avoir signé le clip Tu es partout de la chanteuse pop/folk Pauline Croze, elles réalisent la série documentaire Hobbies pour Canal + décalé et la web série Tu préfères pour Arte. Toutes deux ont été directrices de casting, et Lise Akoka a débuté comme coach d’enfants et d’adolescents sur plusieurs longs métrages. Au vu de leur parcours, ce premier film coule de source.
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Metronom d’Alexandru Belc
Le pitch : « Roumanie, à l’automne de l’année 1972. Ana, une adolescente de 17 ans, apprend que son petit ami va quitter définitivement le pays dans les prochains jours. Les deux amoureux décident de passer leurs derniers jours ensemble. »
Tourné à Bucarest, Metronom est le premier long métrage de fiction du Roumain Alexandru Belc. Avant de se lancer dans l’écriture d’un scénario fictionnel, Alexandru Belc réalise deux documentaires : Cinéma, mon Amour, une ode au 7ème Art (2017) et 8 Martie (2012), célébration des femmes dans leur lutte ouvrière sous le communisme roumain. Cette chronique sentimentale sur fond du régime autoritaire de Ceaușescu est l’un des plus belles promesses de cette sélection parallèle.
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Plan 75 de Chie Hayakawa
Le pitch : « Dans un Japon du futur proche, le programme gouvernemental Plan 75 encourage les seniors à se faire euthanasier volontairement pour remédier à une société super-âgée. Une femme âgée dont les moyens de survie disparaissent, un vendeur pragmatique du Plan 75 et un jeune ouvrier philippin sont confrontés à des choix de vie et de mort. »
En 2014, le court Niagara de la cinéaste japonaise Chie Hayakawa était présenté à la Cinéfondation à Cannes, dédiée à la jeunesse de la création. Elle en avait elle-même assuré la photographie, le scénario et le montage. En 2018, elle réalise un segment (déjà intitulé Plan 75) du film de science-fiction collectif Anticipation Japon.
Beast (anciennement Untitled Pine Ridge Project) de Riley Keough et Gina Gammell
Le pitch : « Les histoires imbriquées de trois hommes Lakota (tribu autochtone) vivant dans la réserve indienne de Pine Ridge. Les trois contes explorent le concept d’appartenance et de communautarisme : un enfant appartenant à une famille, un homme appartenant à « l’Amérique », et un ancien appartenant à sa Tribu. Toutes les histoires sont basées sur des événements réels. »
Ce projet indépendant, tourné au Dakota du Sud à Pine Ridge, est le fruit d’une collaboration créative entre l’actrice Riley Keough (The Girlfriend Experience, ) et la productrice/réalisatrice de publicités Gina Gammell. On n’en sait pas beaucoup plus, si ce n’est que le film sera peuplé de résidents/jeunes non acteurs et qu’il crée une expérience communautaire immersive qui n’est pas sans rappeler le travail de Jonas Carpignano, selon le média Ion Cinéma.
Bachennya Metelyka de Maksim Nakonechnyi
Le pitch : « Une jeune enseignante s’est engagée dans la guerre et a été enlevée. Le film suit son retour au pays lors d’un échange de prisonniers. »
Le jeune Ukrainien Maksim Nakonechnyi présentera son Bachennya Metelyka (Vision de papillon), après avoir remporté le grand prix au Festival Indépendant BRUKIVKA en 2018 dans son pays natal avec le court-métrage choral New Year with Family. Sur le tapis rouge, Nakonechnyi pourra croiser son collègue ukrainien Sergei Loznitsa, dont le film The Natural History of Destruction sera projeté en séance spéciale.
Rodéo de Lola Quivoron
Le pitch : « Une jeune femme marginale, Julia, vit de petites combines et voue une passion dévorante, presque animale, pour la pratique de la moto. Un jour d’été, elle va faire la rencontre d’une bande de motards adeptes du cross-bitume, cette mode qui consiste à rouler à pleine vitesse et effectuer des figures acrobatiques avec sa machine, la plupart du temps sans casque. L’héroïne va infiltrer ce milieu clandestin, constitué majoritairement de jeunes hommes, avant qu’un accident ne fragilise sa position au sein de la bande. »
Diplômée de la section Réalisation de la Fémis en 2016, Lola Quivoron s’est déjà intéressée au milieu du cross-bitume dans Au loin, Baltimore (co-écrit avec Pauline Rambeau de Baralon), son court métrage de fin d’études, sélectionné dans des festivals du monde entier. Dans un entretien pour le CNC, elle explique : « Au fond, je m’intéresse au désir de puissance, à des communautés très masculines, très fermées, avec des codes particuliers. Et quel que soit le sujet, mon processus d’écriture est toujours le même : je viens, je photographie, je rencontre les gens. »
Joyland de Saim Sadiq
Pitch inconnu à ce jour.
Premier cinéaste Pakistanais dont le court métrage Darling a été présenté en avant-première à la Mostra de Venise, où il a remporté le prix du meilleur court métrage en 2019, Saim Sadiq est un cinéaste à suivre. Darling était également en sélection officielle au TIFF 2019, et a remporté une mention spéciale du jury à SXSW l’année d’après. Le réalisateur semble enclin aux sujets engagés et contemporains (notamment la marginalisation de la communauté Queer), et ses courts-métrages sont imprégnés d’espoir. C’est donc avec impatience que nous attendons de découvrir Joyland.
Le Festival de Cannes se tiendra cette année du 17 au 28 mai 2022.
Retrouvez la liste complète des films sélectionnés ici.
Image: Au loin, Baltimore © Unifrance Lola Quivoron
