« Il est temps pour moi de fermer mon clapet… » Quentin Dupieux passe au muet. Le réalisateur, boulimique de projets (six films sur ces quatre dernières années), prévient les médias : il renonce à toute promotion pour son dernier long.
D’après des propos rapportés par l’AFP, le réalisateur préfère laisser le micro aux personnages de son dernier film, estimant, pour reprendre ses propos « que le film [Le Deuxième acte, ndlr], très bavard, dit avec des mots bien choisis tout ce que j’ai envie de dire et contient déjà de façon extrêmement limpide sa propre analyse ».
Le Deuxième acte réunit au générique une nouvelle bande exquise de comédiens. Léa Seydoux, Vincent Lindon, Louis Garrel, Raphaël Quenard, Manuel Guillot se donnent la réplique dans cette comédie de mœurs d’une heure et vingt minutes, dont voici le pitch :
« Florence veut présenter David, l’homme dont elle est follement amoureuse, à son père Guillaume. Mais David n’est pas attiré par Florence et souhaite s’en débarrasser en la jetant dans les bras de son ami Willy.
Les quatre personnages se retrouvent dans un restaurant au milieu de nulle part. »
Dans un tout autre genre, le (très) regretté Robin Williams avait lui aussi décidé de « fermer son clapet », au moment de la sortie d’Aladdin des studios Walt Disney. A l’affiche la même année (1992) du conte aride de Disney et du Toys de Barry Levinson, le comédien et doubleur de génie choisissait de se retirer de toute promotion, afin de ne pas faire de l’ombre à l’audacieux récit familial de Levinson.
Imagine : © Chi-Fou-Mi Productions