À voir sur mk2 Curiosity : 16 films 100 % gratuits à savourer tout l’été

Pour découvrir le film, c'est par ici.

L’Heure d’été, Olivier Assayas, 2008 :  

Le moment idéal pour (re)voir ce film solaire et magnifique où Frédéric (Charles Berling), Adrienne (Juliette Binoche), et Jérémie (Jérémie Renier), fêtent les 75 ans de leur mère (Edith Scob) dans la belle maison familiale. Avant que tout bascule…  

L’Amour à la mer, Guy Gilles, 1965 : 

Juliette Gréco, Alain Delon, Jean-Claude Brialy, Jean-Pierre Léaud… Les figures du septième art traversent, entre Paris et Brest, cette pépite sensuelle oubliée de la Nouvelle Vague, signée par Guy Gilles, cinéaste totalement à part. 

La Divine Croisière, Julien Duvivier, 1929 : 

Un navire en sale état chargé d’une précieuse cargaison, un armateur tyrannique et sa fille amoureuse du capitaine, une énorme tempête et une mutinerie… Julien Duvivier (La Belle Équipe, Pépé le Moko) signe un grand film d’aventure.  

La Smala, Jean-Loup Hubert, 1984 :  

Road trip chaotique d’une famille fauchée entre Lyon et Paris, cette comédie sociale comme on en fait plus se situe entre Little Miss Sunshine et Le Père Noël est une ordure. Sur cette route délirante, on croise d’ailleurs une partie de la troupe du Splendid : Josiane Balasko, Thierry Lhermitte et Dominique Lavanant. 

Les Années sandwiches, Pierre Boutron, 1988 : 

Infiniment tendre et drôle, cette pépite méconnue rend heureux. Perdu à Paris, le pauvre Victor - Thomas Langmann, nommé aux César pour ce rôle - se lie d’amitié avec le bourgeois Félix. Et rencontre Max, brocanteur juif bougon au grand coeur qui traite son chien d’antisémite. 

Scandale aux Champs-Élysées, Roger Blanc, 1949 :  

Entre polar et comédie, ce premier long métrage rarissime d’un cinéaste méconnu offre une plongée fascinante dans l’univers de la mode parisienne au sortir de la guerre. Dans une maison de haute couture, en pleins préparatifs de la nouvelle collection, trois jeunes mannequins sont assassinées. Et c’est peu dire que les inspecteurs galèrent à trouver le coupable… 

Au soleil de Marseille, Pierre-Jean Ducis, 1938 :  

Réalisateur et acteurs de cette comédie musicale réjouissante et rare, parfaite pour l’été, sont tous passés par le cabaret. Des employés d’une savonnerie marseillaise font l’usine buissonnière pour un match de foot. 

La Belle Marinière, Harry Lachman, 1932 :

Portée disparue pendant plus de 80 ans, La Belle Marinière refait miraculeusement surface en 2016. Jean Gabin, en capitaine de péniche, célèbre des noces merveilleuses sur la Seine. Mais sa promise se noie dans les yeux de son meilleur ami… 

Vingt Mille Lieues sous les mers, Richard Fleischer, 1954 :  

En 1868, un monstre mystérieux s'acharne sur les bateaux naviguant dans l'océan Pacifique. Alarmé par ce phénomène, le gouvernement américain arme une frégate. Ned, un fabuleux harponneur, Aronnax, un homme de science et son assistant partent à la recherche du supposé monstre marin… Indémodable. 

Les Seigneurs de la mer, Rob Stewart, 2006 : 

Au cœur du combat de l’activiste des mers Paul Watson, les images grandioses de cette enquête qui a tout du thriller se dévorent dans un mélange de fascination et d’effroi. Respect au réalisateur qui a frôlé la prison et la mort pour nous les offrir. 

Les Corps ouverts, Sébastien Lifshitz, 1998 :

Cinéaste des marges, le réalisateur des Invisibles et de Petite fille nous embarque, avec ce court métrage multiprimé, dans la vie de Rémi, 18 ans, à la découverte de sa sexualité dans les nuits de Paris. 

Alice Comedies, Walt Disney, 1923-1927 : 

Première production de Walt Disney, Alice Comedies marque l’invention d’une technique révolutionnaire où prises de vues réelles et animation s’entremêlent. Un régal à voir en famille cet été. 

Ménilmontant, Dimitri Kirsanoff, 1924 :  

Fuyez quelques minutes la fourmilière de la capitale avec ce voyage dans le temps au cœur des ruelles désertes d’un quartier mythique de Paris, foulées par Nadia Sibirskaïa, actrice et compagne de l’immense Dimitri Kirsanoff. Des images d’une rare beauté, qui méritaient cette restauration 4K. Un film totalement muet, pour encore mieux profiter des images. 

Au programme également :  

On vous a aussi concocté quelques petits plaisirs maison à déguster minute : 

L’été selon Eric Rohmer, c’est Melvil Poupaud qui lèche son cornet sur la plage de Dinard, Marie Rivière qui scrute le rayon vert à Biarritz. C’est le genou de Claire effleuré par Jean-Claude Brialy sur le lac d’Annecy, la cuisse d’Adrien caressée par Haydée à Saint-Tropez. C’est la saison des amours, et c’est sublime. 

D’ailleurs, chez Truffaut, Fanny Ardant affirme dans Vivement dimanche ! que “Les Français adorent les histoires d’amour”. C’est vrai qu’on est très clients, surtout quand elles sont racontées par François. On vous sert nos Salades de l’amour, condensé de très grand cinéma. 

Et même quand il ne parlait pas encore, le ciné montrait l’amour sans tabou. Friponnes et fripons ont très vite soulevé culottes et jupons devant l'œilleton écarquillé de la caméra. D'effeuillages glamours en culbutes décomplexées, on vous montre comment on filmait le sexe il y a 100 ans dans Erotisme et Cinéma. 

Image : © DR