Il n’est jamais trop tard pour de nouveaux départs. C’est ce que s’est dit la chanteuse, cheffe d’orchestre, compositrice et pianiste française Malvina Meinier en se décidant à abandonner son nom de famille pour une nouvelle identité artistique : celle de Malvina, tout court.
Formée au conservatoire dès le plus jeune âge, cette dernière a déjà signe bon nombre de projets musicaux, oscillant entre électronique et instrumentation classique, composé des B.O. de films, et s’est même produite dans des églises.
Formée au conservatoire dès le plus jeune âge, cette dernière a déjà signé bon nombre de projets musicaux, oscillant entre électronique et instrumentation classique, composé des B.O. de films, et s’est même produite dans des églises. Mais, un jour, elle a une révélation après avoir joué une improvisation techno dans un club BDSM. Aussitôt, elle se renomme et change d’orientation musicale. Il en résulte son nouvel album, Mercedes, qui fait office de renaissance tant Malvina y développe une esthétique plus joueuse et sans interdit, où l’hyperpop, la trap, la techno et le métal se télescopent dans un fracas génial.
Sorti chez Pop Noire, le label créé par Jehnny Beth, Johnny Hostile et Antoine Carlier, ce disque est aussi l’occasion pour son autrice d’affirmer une personnalité puissante en jouant avec la figure de la domina et celle de la performeuse de pole dance. Sur des morceaux comme « Incel » ou « Brat », Malvina s’amuse à piétiner le patriarcat et à renverser le rapport de force avec un plaisir jouissif. « Being a bitch, for the fun of it », comme elle le chante.
« Mercedes » (Pop Noire Records)
Image : © Pop noire