« Soeur Sourire », « Sugar Babies », « Chez Fifi Coiffure »… Découvrez nos 3 bons plans docus de la semaine

Cette semaine, vous ferez la rencontre d’une nonne pas très souriante, d’étudiantes prêtes à tout,
et d’une shampooineuse en quête de paix.


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Soeur Sourire – Qui a tué la voix de Dieu ?

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Si jusque-là vous pouviez fredonner gaiement « Dominique nique nique… », il y a des chances que ce biopic en forme de tragédie dépose un gout amer sur cette mélodie ingénue. Ce docu, aussi limpide que la voix de Jeanine Deckers, lève le voile sur la nonne-chanteuse belge au succès international dans les années 1960.

Derrière les trois millions de disques vendus on décèle des fêlures, des tromperies, des jalousies. Le malentendu commence dès que la maison de disque la nomme « sœur sourire », un nom de scène que la nonne trouvait idiot, et se terminera par une fin de vie bouleversante.

A voir en replay sur ARTE

Sugar Babies

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« Je vendais ma présence mais pas de prestations sexuelles, je suis une prostitué de l’esprit ! » Étudiante, apprenties dans la fonction publique, jeune fille au pair, cinq jeunes femmes ont le courage de dévoiler leur quotidien d’escort girls, dessinant un portrait juste de la précarité moderne.

Leurs mots font mouche quand elles égrènent les raisons qui les ont poussées à chercher des sugar daddies pour régler leurs factures : le logement à payer, un dossier Caf bloqué, l’envie d’arrêter de sauter des repas par manque d’argent…

Une activité qui semble être un symptôme visible d’un monde patricial et brutal mis en scène avec brio par la réalisatrice Nina Robert. A la manière du film Marie Antoinette de Sofia Coppola, les cinq jeunes femmes déambulent dans un château vide, un lieu luxueux et opulent mais qui n’a que la solitude à offrir.

A voir en replay sur France TV

Chez Fifi Coiffure

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Sous nos yeux se met en place un dispositif archi simple pour une situation archi compliquée. La réalisatrice Israélienne de confession juive a installé caméra et micros au-dessus du bac à laver les cheveux. Elle met elle-même les mains dans le cambouis (ou plus précisément dans le shampoing) pour questionner les clientes de ce salon de coiffure où cohabitent des femmes arabes et de confession juive. Un lieu apaisé où l’échange est possible, où les discussions font sauter les préjugés à l’œuvre dans le conflit israélo palestinien.

A voir en replay sur 99 media