Willem Dafoe et Abel Ferrara, c’est une grande histoire. Après Tommaso, dans lequel l’acteur interprétait avec nervosité l’alter-ego torturé du réalisateur, les deux inséparables refont équipe pour Siberia, trip mystique sur un nomade parcourant des paysages enneigés, l’un des films les plus attendus de la Berlinale – où il concoure en sélection officielle. Alors, rêve métaphysique digne de David Lynch ou délire pompeux ? Pas de panique si, comme nous, vous êtes loin des festivités : on a pris la température des premières critiques tombées sur Twitter.
TOUT FEU TOUT FLAMME
A Abel Ferrara ya le conocemos, pero lo de #Siberia es pasarse. No sabía que había entrado a ver una comedia, pero los inesperados giros en cada escena, te sacaban una risa.
Un viaje introspectivo como pocos, con un Willem Dafoe impresionante. Y una fotografía de infarto. pic.twitter.com/MvVsfkzN2b— Adriana Díaz (@adrianad1412) February 25, 2020
« Un voyage introspectif comme peu d’autres, avec un impressionnant Willem Dafoe. Et une photo qui fait chaud au cœur. »
saw the premier of "Siberia" yesterday. the film was a beautifully deep experience into the subconscious with Dafoe driving it masterfully! 9/10 #Berlinale2020 #WillemDafoe pic.twitter.com/TuUAZSaD10
— graham (@GrahamH25) February 25, 2020
« Ai vu la première de Siberia hier. Ce film est une plongée merveilleuse et profonde dans l’inconscient, conduite par un Dafoe magistral! »
TEMPÉRATURE TIÈDE
‘Siberia’ Berlin review: “Willem Dafoe and Abel Ferrara reunite for a film which comes across like the Insta-feed of a well-travelled psychopath” https://t.co/b2ymy9K2hJ pic.twitter.com/MUsdulcouK
— Screen International (@Screendaily) February 24, 2020
« Willem Dafoe et Abel Ferrara refont équipe pour un film qui ressemble à l’Insta-feed d’un psychopathe qui a beaucoup voyagé »
Ni énervant, ni ennuyeux, "Siberia" me passe au-dessus de la tête. Parfois un peu Jodorowsky façon El Topo, à d'autres endroits plutôt bidon (cette vision romantique du vieux type qui aimante les femmes…), opaque, sauf peut-être aux yeux des intimes de Ferrara #Berlinale
— ChrisBeney (@ChrisBeney) February 24, 2020
AMBIANCE GLACIALE
#Berlinale2020 "Siberia", c'est Abel Ferrara en papi zinzin qui nous embarque dans un train fantôme plus ridicule qu'autre chose, entre écriture automatique surréaliste et trip psycho-analytique foutraque (toundra -> désert -> forêt -> re-toundra). La photographie est belle
— Erwan (@zglub215) February 25, 2020
#Berlinale: avec #Siberia, Abel Ferrara exorcise sa peur de mourir et ses regrets familiaux: un Willem Dafoe en quête d’on-ne sait-quoi passe de l’arctique au désert, d’une cabane à une cave infernale, le tout sans réelle justification et sans poésie … n’est pas Lynch qui veut! pic.twitter.com/dKemdKZUZY
— Louise Malherbe (@LouiseMalherbe) February 25, 2020
Image: Copyright PORT AU PRINCE PICTURES 2020
