Écrit et réalisé par Peter Dourountzis, Rapaces met en scène une relation père-fille au travers d’une enquête sur un féminicide. Le père, Samuel, est journaliste et se retrouve à enquêter avec sa fille, Ava, sur le meurtre d’une jeune fille attaquée à l’acide. Choqué par la brutalité de ce meurtre et constatant l’intérêt d’Ava pour l’affaire, Samuel décide de mener une enquête indépendante, à l’insu de sa rédaction…
Pour ce polar social, Peter Dourountzis s’entoure d’une troupe de comédiens et comédiennes solide. Dans les rôles du duo père-fille, le cinéaste mettra en scène Sami Bouajila, émouvant dans Les Miens (2022) de Roschdy Zem, et Mallory Wanecque, récemment vue dans le thriller scolaire Pas de vagues (2024).
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Pour donner la réplique à ce binôme, le réalisateur a également casté Jean-Pierre Darroussin (qui a récemment retrouvé son camarade cinéaste Robert Guédiguian pour Et la fête continue !) ; à ses côtés la cinéaste et actrice Valérie Donzelli (au casting du très beau Ma vie ma gueule de Sophie Fillières) ; la comédienne, réalisatrice et metteuse en scène Andréa Bescond (Quand tu seras grand, 2022) sera également de la partie aux côtés du jeune comédien Stefan Crepon, nommé au César et au Lumière 2023 de la révélation pour son rôle dans Peter von Kant de François Ozon.
Dans son premier long Vaurien, Peter Dourountzis tentait déjà de cerner, à l’aide d’une mise en scène aiguisée et anti-psychologique, la figure trouble d’un meurtrier-vagabond joué par Pierre Deladonchamps qui, bien que détestable et dangereux, parvenait à s’imiscer dans les différentes sphères de la société grâce à son apparence convenable d’homme blanc quadragénaire.
Si les premiers éléments du scénario de Rapaces semblent classiques, on se doute que Peter Dourountzis, fort de ses 15 ans d’expérience au Samu social, parviendra à renouveler les codes du polar en distillant des analyses précises des travers de notre époque.
Image : © Les films Velvet – Les films du Fleuve
