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À découvrir sur mk2 Curiosity : « La Smala », road trip déjanté de Lyon à Paris

  • Agathe Wippler
  • 2024-07-23

« La Smala » (1984) est l’un de nos chouchous de notre collection spéciale été - 16 films à découvrir gratuitement jusqu’au 15 août. Une partie de la troupe du Splendid dynamite ce road trip endiablé entre Lyon et Paris. Une réjouissante comédie sociale, comme on n’en fait plus.

Pour découvrir le film, c'est par ici.

Un mari cocu, une aide-ménagère dégourdie, deux jumeaux à l’ascendance douteuse, une petite sœur adorable qui répète les insultes des grands, une grande sœur responsable - ou presque… Voilà la famille fauchée qui nous embarque dans un road-trip chaotique en camionnette, de Lyon à Paris, entre Little Miss Sunshine et Le père Noël est une ordure. 

Jean-Loup Hubert et sa troupe, composée notamment de la dynamique et très convaincante Josiane Balasko dans le rôle de la voisine (Simone), et de Victor Lanoux en époux trompé, forment une tribu très attachante.  

Sans argent, cette smala pas très honnête se débrouille. Pour faire les courses, ils subtilisent le cadis d'autres clients en train de payer à la caisse. Les enfants font les quatre cent coups, et les adultes les aident à se cacher de la police (apparition enrouée de Thierry Lhermitte). Malgré les vols intrafamiliaux et les insultes, ils s’aiment, dans le fond. Pour retrouver leur mère, ils squattent le studio parisien de la sœur trans de Simone, Rita - Dominique Lavanant, excentrique et très sympathique. 

Provocateur, La Smala a choqué à sa sortie, jugé trop vulgaire par certains. Mais d’autres apprécient son humour décalé et son dynamisme : « Rien ne traîne, tout cabriole, on s’amuse, on rit ou on rigole ! ».  

Cette comédie sociale comme on n’en fait plus nous fait revivre au plus vrai les années 80. Au son de l’accordéon et de morceaux rock, La Smala montre un milieu peu représenté au cinéma. Si cela étonne les critiques de l’époque, on y voit surtout un beau message d’optimisme et de joie de vivre.  

Au programme également :  

Enchaînez avec une autre comédie, infiniment tendre : Les Années sandwiches, réalisée en 1988 par Pierre Boutron. Max, jeune orphelin juif, arrive un peu paumé dans le charmant Paris d’après-guerre. Il se lie d’amitié avec un bourgeois de son âge, et se fait embaucher par un brocanteur bougon, et généreux.  

On reste à Paris pour naviguer sur la Seine, en 1932, avec Jean Gabin, devenu capitaine de péniche. Il se fiance merveilleusement devant Notre-Dame, mais sa promise se noie dans les yeux de son meilleur ami… Portée disparue pendant plus de 80 ans, La Belle Marinière de Harry Lachman refait miraculeusement surface en 2016.  

On part aussi - en chantant - dans le Sud, avec Au soleil de Marseille, réjouissante comédie musicale de Pierre-Jean Ducis. Des ouvriers font l’usine buissonnière pour aller jouer au foot. 

On remonte encore le temps, à l’époque où le cinéma ne parlait pas encore, mais montrait déjà le sexe sans tabou. Friponnes et fripons ont très vite soulevé culottes et jupons devant l'œilleton écarquillé de la caméra. D'effeuillages glamours en culbutes décomplexées, on vous montre comment on filmait le sexe il y a 100 ans dans Erotisme et Cinéma.  

Image : © DR

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