Une nouvelle saison qui s’annonce encore plus politique et promet de scruter à la loupe les comportements de nouveaux serial-killers.
David Fincher et les psychopathes, c’est une grande histoire d’amour depuis toujours. Seven, Zodiac, Millénium, Gone Girl: tous ses films s’enracinent dans les profondeurs du mal pour mieux examiner les apparences banales ou invisibles qu’il peut prendre. Une vision qui a atteint des sommets de virtuosité avec Mindhunter, dont la saison 1 diffusée sur Netflix racontait la naissance du concept de « tueur en série » à travers l’histoire vraie de Holden Ford (Jonathan Groff) et Bill Tench (Holt McCallany), deux agents du FBI confrontés à Ed Kemper, responsable du meurtre de six jeunes filles prises en stop et de la décapitation de sa propre mère.
L’intrigue de la saison 2 (qui sortira le 16 août prochain) portera sur la célèbre affaire du tueur des enfants d’Atlanta, dans laquelle Wayne Williams a été incarcéré pour le meurtre de 28 enfants, bien que sa culpabilité soit aujourd’hui encore remise en cause. Pas de changement de décor pour ce nouvel opus: la série se situera toujours dans les années 1970-1980, alors que les Etats-Unis voient émerger de nouvelles figures criminelles telles que Charles Manson (qui apparaît dans les premières images officielles), Elmer Wayne Henley ou William Pierce. D’après les photogrammes divulgués, cette saison entremêlera toujours contexte sociologique, analyse des mécanismes du serial killer et interrogatoires psychologiques corsés, le tout dans une ambiance teintée de religion et de corruption politique.