Née en 2006, Mallory Wanecque n’avait jamais pris de cours de comédie avant d’être repérée par casting sauvage dans la région de Valenciennes. « Je sortais de mon collège et je m’embrouillais avec une fille. J’étais énervée, décoiffée et mal maquillée, et là des dames m ’arrêtent : “Bonjour, est ce que tu veux passer un casting pour un film ?»
Les Pires, de Lise Akoka et Romane Guéret, propulse alors l’adolescente à Cannes et lui vaut d’être nommée au César du meilleur espoir féminin 2023. « Dans la vie, je suis hyperactive, je parle beaucoup et me mets en scène. Donc, quand je me suis retrouvée face à une caméra, tout m’a semblé naturel. En plus, dans Les Pires, je joue une fille dont la vie change à jamais grâce à un tournage. C’est assez proche de moi. »
« Les Pires » de Lise Akoka et Romane Gueret : hors caméra
Mallory Wanecque tourne ensuite L’Amour ouf, film à gros budget de qui sortira fin 2024. « Pour préparer Les Pires, on m’avait dit de regarder La Vie d’Adèle, et un an après je me retrouve à jouer le personnage d’Adèle Exarchopoulos jeune dans L’Amour ouf. C’est incroyable. »
Mallory Wanecque incarnera aussi une boxeuse dans Comme un prince et sera à l’affiche de Pas de vagues, film sur le harcèlement, avec François Civil. « Je vais m’installer à Paris en 2024 pour continuer ma carrière d’actrice. J’ai envie de vivre, de pleurer, de tomber, de me relever. Le cinéma m’a appris à me canaliser et à grandir. »
Portrait © Julien Liénard pour TROISCOULEURS