Deux longs métrages ont suffi pour faire de Lukas Dhont une figure marquante du Festival de Cannes. Avec Girl (Camera d’or et Queer Palm) qui racontait l’histoire d’une jeune danseuse trans et Close (Grand Prix) sur deux garçons victimes d’homophobie, le Belge a réalisé dees films singuliers et sensibles. Un travail que la Queer Palm a décidé d’honorer en le nommant président du jury après Catherine Corsini (2022) et John Cameron Mitchell (2023).
Une décision que Lukas Dhont a accueilli avec joie : « Le cinéma queer transcende, subvertit, interroge et émerveille. L’art queer c’est créer l’espace qui permet à chacun de se découvrir. Je ne serais pas celui que je suis aujourd’hui sans l’art queer et je suis impatient de découvrir les œuvres de cinéma de cette année », a-t-il déclaré dans un communiqué de presse.
En parallèle, le cinéaste parrainera la première promotion du Queer Palm Lab, un programme d’accompagnement et de résidence pour les cinéastes ayant un projet de long métrage queer (si ça vous intéresse, les inscriptions sont encore ouvertes jusqu’au 15 mars sur le site de la Queer Palm).
La composition du jury de la Queer Palm n’a pas encore été annoncée tout comme la présélection. Mais on a hâte de savoir qui remportera le prix après L’Innocence d’Hirozaku Kore-eda et Bolero de Nans Laborde-Jourdàa en 2023. Réponse à l’issue du Festival de Cannes, qui se déroulera du 14 au 25 mai.
Portrait © Mayli Sterkendries