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Notre guide des films à ne pas manquer cette semaine
- Cannelle Anglade
- 2022-05-04
En salles dès le 4 mai : un conte lunaire à travers les rues de Paris, une chronique familiale signée Mikhaël Hers, un documentaire mélancolique sur les habitants oubliés de Détroits, et bien d'autres surprises.
LES COUPS DE CŒUR DE LA RÉDAC’
Pour retrouver l’âme vibrante du Paris dans années 80 → Les Passagers de la nuit de Mikhaël Hers
L'ultra-sensible Mikhaël Hers (Amanda, Ce sentiment de l'été) dépeint la destinée d'une attachante famille monoparentale emmenée par Charlotte Gainsbourg dans le Paris des années 1980. Nappes de synthé nostalgiques, émission de radio nocturne dans les vapeurs de cigarettes et d'alcool, jeune et gracieuse météorite punk… La nostalgie est de tous les plans et n'a jamais été si vivifiante.
« Les Passagers de la nuit » de Mikhaël Hers : le temps retrouvé
Lire la critiqueMikhaël Hers : « On peut faire revivre les disparus à travers un film »
Lire l'interviewPour comprendre Détroit à travers les yeux de ses habitants → Detroiters d’Andreï Schtakleff
Le documentaire du Français Andreï Schtakleff (La Montagne magique, 2015) est une traversée mélancolique des paysages fantômes de Détroit. L'ancienne capitale de l’automobile aux USA, toujours habitée par l’histoire des luttes sociales et des droits civiques, est racontée par ses habitants qui affirment leur combativité face au déclin.
« Detroiters » d’Andreï Schtakleff : les fantômes de Détroit
Lire la critiquePour parcourir les rues de Paris avec fantaisie → Petite leçon d’amour d’Ève Deboise
Une promeneuse de chiens (Lætitia Dosch) fait équipe avec un prof de maths aigri (Pierre Deladonchamps) pour sauver une jeune fille du suicide. Avec humour et tendresse, la trop rare réalisatrice Ève Deboise, dont le premier et jusqu’ici unique long métrage, Paradis perdu, est sorti il y a dix ans, nous embarque dans leur épopée parisienne.
« Petite leçon d’amour » d’Ève Deboise : un conte lunaire plein de panache
Lire la critiquePour voyager au centre de la terre → Il Buco de Michelangelo Frammartino
Creusant le sillon d’un cinéma ultra sensoriel, à la croisée du documentaire et de la fiction, Michelangelo Frammartino (Le Quattro Volte, 2010), transforme l’arrivée de jeunes spéléologues dans un village italien des années 1960 en élégie rurale, plongeant sa caméra jusqu’aux territoires les plus inaccessibles. Le film a remporté le Prix spécial du jury à la Mostra de Venise.
« Il Buco », voyage au centre de la terre selon Michelangelo Frammartino
Lire la critiqueEN SALLES ÉGALEMENT
Limbo de Ben Sharrock
Dans cette tragicomédie à l’esthétique d’un Wes Anderson, un musicien syrien supporte mal son nouveau quotidien sur une île écossaise où il attend l’asile politique.
Varsovie 83 de Jan P. Matuszynski
En 1983, un étudiant est battu à mort par la police. Le régime militaire tente d’étouffer l’affaire… Ce film haletant revient sur cet événement qui a soulevé la Pologne.