Après une parodie de film de zombies (Shaun of the dead), un teen movie décalé (Scott Pilgrim) et une comédie policière survitaminée (Baby Driver), l’éclectique Edgar Wright s’attaque à un nouveau genre, l’horreur. Attention, pas n’importe quelle horreur. Présenté à Venise hors compétition, Last Night in Soho est un thriller fantastique et nostalgique, dans lequel une jeune femme passionnée de mode (Thomasin McKenzie) voyage dans le temps et atterrit dans les années 1960 à Londres…
Hommage sanglant au giallo italien, suspense à la Hitchcock, bande-originale pop et costumes vintage… Sur le papier, Last Night in Soho a tout d’une parenthèse hypnotisante. En réalité, nos twittos sont plus divisés. Prévisible et grossier pour certains, troublant et virtuose pour d’autres : on fait le tour des réactions.
CA SWINGUE A LONDRES
Last Night in Soho – This rocks!! #MeToo era horror!! Edgar Wright's time skippin London thriller is unlike anything he's made before, but still as great as everything he's made before. 60s tunes soundtrack is fantastic! Thomasin McKenzie is superb! What a killer trip. #Venezia78
— Alex Billington @ #Venezia78 (@firstshowing) September 4, 2021
« Last Night in Soho – Ça déchire ! !! L’horreur de l’ère #MeToo !! Le thriller londonien d’Edgar Wright, qui saute le temps, ne ressemble à rien de ce qu’il a fait auparavant, mais reste aussi génial que tout ce qu’il a fait auparavant. La bande-son des années 60 est fantastique ! Thomasin McKenzie est superbe ! Quel voyage génial ! #Venezia78 »
Edgar Wright’s Last Night in Soho is a stylish, immaculately crafted ghost story that reveals its filmmaker at his most devilish yet sincere. Anya Taylor-Joy & Thomasin McKenzie also display remarkable chemistry for actors who always have a pane of glass between them. #Venezia78 pic.twitter.com/Xnlw6LKWgM
— David Crow (@DCrowsNest) September 4, 2021
« Last Night in Soho » d’Edgar Wright est une histoire de fantômes élégante, immaculée, qui révèle son cinéaste dans ce qu’il a de plus diabolique mais aussi de plus sincère. Anya Taylor-Joy et Thomasin McKenzie font également preuve d’une alchimie remarquable, pour des acteurs qui sans cesse séparé par une vitre. #Venezia78″
LAST NIGHT IN SOHO is a feast for all the senses. A spectacle that scares and swoons in equal delight, it is intoxicatingly glorious. It took 26 years of audacious filmmaking to get here and it was well worth the wait. Thanks to @edgarwright
Cinema is alive and swinging. pic.twitter.com/L6oW6GX7qd— Beyond Fest (@BeyondFest) September 4, 2021
« LAST NIGHT IN SOHO est une fête pour tous les sens. Un spectacle qui effraie et se pâmer dans un même délice, c’est enivrant et glorieux. Il aura fallu 26 ans de cinéma audacieux pour en arriver là, mais l’attente en valait la peine. »
LAST NIGHT IN SOHO is a twisted technicolour homage to the Swinging Sixties. Featuring enthrallingly performances from Anya Taylor-Joy & Thomasin McKenzie, this tale explores the complexity of nostalgia through charismatic elements of Horror, Drama and Musicality #Venezia78 pic.twitter.com/PGqrJPFBux
— yasmine!! @ Venezia 2021 (@byebyebucky) September 4, 2021
« LAST NIGHT IN SOHO est un hommage tordu en technicolor aux Swinging Sixties. Avec les performances passionnantes d’Anya Taylor-Joy et de Thomasin McKenzie, ce conte explore la complexité de la nostalgie à travers des éléments charismatiques d’horreur, de drame et de musicalité. #Venezia78
Last Night In Soho: très divertissant, mais j'aurais aimé que le côté giallo soit poussé encore plus loin – s'il y a bien un genre où on peut en faire des caisses… Par contre la réalisation est virtuose, et Thomasin MacKenzie est un trésor.
— Anaïs Bordages (@AnaisBordages) September 4, 2021
ON DECHANTE
#Mostra78 "Last Night in Soho" d'Edgar Wright. Un faux voyage dans le temps qui prend la direction d'un trip sous acide. Un peu survolté, pas transcendant, nullement horrifique comme le prétend la présentation, et une belle bande-son des sixties. Un peu vain malgré tout. pic.twitter.com/ZgvhZl9oJE
— Pascal Gavillet (@PascalGavillet) September 4, 2021
Edgar Wright is one of my favorite working filmmakers so it pains me to say that Last Night in Soho was a bit of a disappointment. It starts out SO strong, but then the narrative takes some turns that don’t quite work. Still, it looks good and Thomasin & Anya are GREAT #Venezia78 pic.twitter.com/zXpgk18RAf
— Cody Dericks @ Venice Film Festival (@codymonster91) September 4, 2021
« Edgar Wright est l’un de mes cinéastes préférés, alors j’ai du mal à dire que Last Night in Soho est un peu décevant. Le film commence très fort, mais la narration prend des tournures qui ne fonctionnent pas vraiment. Malgré tout, l’ensemble est joli et Thomasin et Anya sont géniales #Venezia78
LAST NIGHT IN SOHO is low-tier Edgar Wright, but as a shill AND apologist for everything he has ever made, I had a fine enough time: the usual formal and stylistic posturing is all here, with enough homage to fill a Wikipedia page. Distracted by itself. Taylor-Joy MVP. #Venezia78
— Jack King @ Aperol Island (@jackarking) September 4, 2021
« LAST NIGHT IN SOHO est un film bas de gamme d’Edgar Wright, mais en tant que représentant et apologiste de tout ce qu’il a fait, j’ai passé un bon moment : les habituelles postures formelles et stylistiques sont toutes là, avec suffisamment d’hommages pour remplir une page Wikipedia. Distrait par lui-même. Taylor-Joy MVP. #Venezia78