La prochaine cérémonie des César, ainsi que son conseil d’administration, devront désormais respecter une parité intégrale entre hommes et femmes.
Le 13 février dernier, suite aux polémiques autour l’opacité et de l’archaïsme de son mode de gouvernance, de son système de désignation des marraines et parrains, l’Académie des César, alors gouvernée par Alain Terzian, avait annoncé sa démission.
À LIRE AUSSI : Démissions aux Césars : comprendre la crise en trois actes
Cette annonce tonitruante, lancée quelques jours avant que ne se tienne la 45ème édition des César le 28 février, faisait suite à plusieurs événements. Le 10 février, une tribune publiée dans Le Monde et signée par plusieurs personnalités du cinéma dénonçait le manque de démocratie interne et les logiques de privilèges au sein de l’institution, sans oublier la controverse créée par les 12 nominations de Roman Polanski. Une contestation générale qui a également conduit à une critique plus ciblée sur le manque de diversité dans le cinéma français, et l’apparition du hashtag #BlackCesars.
À LIRE AUSSI : César 2020 : Les 5 moments les plus forts
Depuis, la direction de l’Académie a donc adopté, d’après un communiqué officiel, de nouveaux statuts. Le projet de réforme prévoit qu’avant le début du mois de septembre, « tous les membres votants de l’Académie des Césars (au nombre de 4 313 à ce jour) pourront faire acte de candidature et voter pour désigner leurs 170 représentants, répartis sur vingt et une branches professionnelles , au sein de la nouvelle assemblée générale de l’association ». Cette assemblée générale renouvelée élira pour un mandat de deux ans, renouvelable une fois, le nouveau conseil d’administration et la présidence sera dirigée par « un tandem homme/femme ».
À LIRE AUSSI : César 2020 : comment fonctionne le système de vote ?