Emilie Bierre, révélation magnétique d’ »Une colonie » de Geneviève Dulude-De Celles

Quand on l’interviewe mi-septembre, elle n’a pas encore fait sa rentrée scolaire. « Ce sera avec deux mois de retard », lance fièrement cette Québécoise téméraire, car elle tourne un nouveau film. Du haut de ses 15 ans, Émilie Bierre s’est forgé une belle réputation dans son pays : à 5 ans, la blonde au visage poupon pose et joue dans


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Quand on l’interviewe mi-septembre, elle n’a pas encore fait sa rentrée scolaire. «Ce sera avec deux mois de retard», lance fièrement cette Québécoise téméraire, car elle tourne un nouveau film. Du haut de ses 15 ans, Émilie Bierre s’est forgé une belle réputation dans son pays : à 5 ans, la blonde au visage poupon pose et joue dans des pubs ; à 7 ans, elle décroche un premier rôle au cinéma, en enfant de la Ddass dans Catimini de Nathalie Saint-Pierre. Dans Une colonie, premier film à la beauté trouble de Geneviève Dulude-De Celles, elle joue, avec un magnétisme qui laisse sans voix, une ado qui arpente timidement les couloirs de sa nouvelle école. «Le scénario m’a touchée. Le harcèlement scolaire, qui sous-tend le film, je l’ai vécu moi aussi.» Porte-parole d’une fondation qui aide les jeunes victimes à s’en sortir, elle prône «l’affirmation dans sa différence» depuis ce tournage qui a changé sa vie, au point de lui donner le goût de la réalisation – même si elle compte bien continuer de jouer. Rien de moins qu’un nouveau défi à relever.

Une colonie de Geneviève Dulude-De Celles, Wayna Pitch (1 h 42), sortie le 6 novembre

PHOTOGRAPHIE : LÉNA MILL-REUILLARD