La 26e édition du festival Chéries-Chéris débute en avant-première sur mk2 Curiosity !

Le festival défricheur du cinéma LGBTQIA+ se tiendra en ligne du 25 mai au 1er juin et en salles du 29 juin au 6 juillet 2021.


Mise à jour du 25/05/2021 : Chéries-Chéris, le Festival du Film LGBTQI&+++ de Paris, vous propose un avant-goût de sa 26ème édition ! Du 25 mai au 1er juin, grâce à des séances spéciales en ligne sur mk2 Curiosity, retrouvez les films de cette édition, accessibles sur tout le territoire national. Au programme de cette avant-première en ligne : 20 longs-métrages et 20 courts-métrages mélangeant fiction, documentaire, patrimoine et un focus-événement « Une renaissance Noire ». Les films sont accessibles uniquement depuis la France (DOM-TOM inclus), jusqu’au 1er juin, minuit. A cette date, les films du festival ne seront plus accessibles, même si vous les avez achetés moins de 48h auparavant. Le pass d’accès à l’ensemble du festival est à 14,90€, la location des films à l’unité à 3,99€.

C’est le réalisateur britannique Francis Lee qui ouvrira les festivités avec Ammonite, l’histoire d’une paléontologue renommée à la retraite (Kate Winslet), qui rencontre sur les plages d’Angleterre Charlotte (Saoirse Ronan), épouse d’un touriste fortuné en convalescence. On est en 1840, et les deux femmes vont vivre une relation passionnelle. On attend avec impatience Good Man de Marie-Castille Mention-Schaar, avec Noémie MerlantSoko et , sur un homme trans qui décide de porter l’enfant que sa femme ne peut avoir. Un drame qui,  très remarqué au Festival de Deauville, promet de questionner la parentalité et les constructions sociales aliénantes.

Parmi les titres sélectionnés qui nous font envie, on retrouve également Un printemps à Hong Kong (Suk Suk) de Ray Yeung, qui narre l’idylle tardive entre un chauffeur de taxi et un homme divorcé décidant d’assumer leur amour après une vie entière à cacher leur identité; Vent chaud (Vento seco) du Brésilien Daniel Nolasco présenté à la Berlinale, portrait érotique d’un homme cherchant à assouvir ses fantasmes de façon obsessionnelle, ou encore Le Prédateur (El Cazador) de Marco Berger, film d’apprentissage argentin dans lequel un ado solitaire rencontre un séduisant bad-boy qui va lui offrir bien plus que la relation intime et charnelle qu’il envisageait, et l’entraîner vers une pente dangereuse.

Côté documentaires, on est ravis de retrouver Petite fille de Sébastien Lifshitz (sorti sur Arte en France), portrait sensible de Sasha, petite fille de 7 ans assignée garçon à la naissance qui se bat pour faire reconnaître son droit à l’identité. À surveiller également : Bare de Aleksandr M. Vinogradov (Belgique, Etats-Unis), qui nous immerge dans les auditions, puis les répétions du ballet Anima Ardens, signé par le chorégraphe belge Thierry Smits, et dans lequel onze hommes nus recouverts d’un drap blanc dansent avec grâce.

Notons, en séance spéciale, la présence du cinéaste queercore  pour Saint-Narcisse, une projection du sulfureux Showgirls (1996) de Paul Verhoeven, ainsi qu’un événement spécial dédié à la « Renaissance noire », inspiré par la montée du mouvement Black Lives Matter, où l’on pourra découvrir de nombreux films de patrimoine, dont The Watermelon Woman de Cheryl Dunye et Splash de Thomas Allen Harris.