
Avec ses crayons de couleur amoureux, Jules Magistry ravive nos souvenirs d’ado avec un élan contemporain qui les rend plus sensibles que jamais. Peut-être parce qu’elles réinterprètent les films qui ont façonné notre propre éducation sentimentale, découverts dans les années 2000- 2010 (Les Chansons d’amour de Christophe Honoré, Nowhere, Splendor ou Kaboom de Gregg Araki…), ses « love scenes » – exposées dans le cadre du cycle «Refaire l’amour. La comédie romantique dans tous ses états » (plein de pépites, dont l’immanquable film lesbien culte The Watermelon Woman de Cheryl Dunye *) – parviennent à en déceler les secrets, à fixer ces instants de cinéma qui nous ont tant parlé. C’est tendre, sensuel, utopique, parfois chaotique, tellement vibrant.
Love scenes de Jules Magistry, jusqu’au 17 novembre, au Forum des images
Refaire l’amour. La comédie romantique dans tous ses états, jusqu’au 1er décembre, au Forum des images