Deux fois récompensé d’une Palme d’or pour ses films The Square (2017) et Sans fltre (2022), le trublion suédois Ruben Östlund, adepte des débordements spectaculaires (on est encore hantés par la scène de vomi de Sans filtre), a été désigné cette année pour présider le jury de la Compétition officielle.
Son jury vient d’être annoncé. Pour l’accompagner (et peut-être apporter un brin de douceur aux débats), on retrouve la réalisatrice marocaine Maryam Touzani, dont le film Le Bleu du caftan (en salles actuellement) avait été présenté dans la sélection « Un certain regard » l’année dernière et présélectionné pour concourir aux Oscars.
Mais aussi l’acteur français Denis Ménochet, dont le CV a de quoi faire pâlir n’importe qui : on l’a vu chez Tarantino, François Ozon, et récemment chez Ari Aster dans Beau is Afraid) et ses performances dans Jusqu’à la garde et As Bestas (qui lui a valu le Goya du meilleur acteur en 2022) nous ont carrément épatés.
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Notons aussi la présence de la scénariste et réalisatrice britannico-zambienne Rungano Nyoni, qui nous avait impressionnés avec son premier long métrage I am not a witch, projeté à Cannes à la Quinzaine en 2018.
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L’actrice et réalisatrice américaine Brie Larson, lauréate en 2016 de l’Oscar de la meilleure interprétation féminine dans le film Room, mettra également son grain de sel dans les délibérations. Son compatriote, l’acteur et réalisateur Paul Dano – dont la performance dans le dernier Steven Spielberg The Fabelmans nous a bouleversés (il incarnait avec une sensibilité touchante, parce qu’un peu gauche, le père du réalisateur) – sera également de la partie. Tout comme l’écrivain afghan Atiq Rahimi, qui avait adapté son propre ouvrage, Terre et cendres, en 2004 – il avait sélectionné à Un certain regard lors du Festival de Cannes cette année-là.
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Le cinéaste argentin Damián Szifrón (Misanthrope, actuellement en salles), qui avait secoué la Compétition de la sélection officielle en 2014 avec son film Les Nouveaux sauvages, ajoutera certainement du piquant aux discussions.
Tout comme la reine Julia Ducournau, qui avait au grand étonnement de tout le monde (et pour notre plus grand plaisir) remporté la Palme d’or pour son dément Titane en 2021. La récompense suprême reviendra-t-elle à un film de la même trempe cette année ?
Réponse à l’issue du festival, qui se tiendra du 16 au 27 mai.
