Les expos à ne pas manquer ce mois-ci

Dominique Gonzalez-Foerster, Cyprien Gaillard, Françoise Pétrovitch : ils sont au programme de notre sélection.


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Dominique Gonzalez-Foerster

Après avoir filmé le chanteur Christophe, l’artiste incarne sur scène QM.16, une projection en hologramme de trois personnalités mythiques du théâtre, du cinéma et de l’opéra : Sarah Bernhardt jouant L’Aiglon, Marilyn Monroe dans The Misfits et la Callas auréolée de rouge. Une ode spectrale à la démultiplication des identités et à la rémanence d’images fantômes. 

> « OPERA (QM.15), 2016 », jusqu’au 2 janvier à la Bourse de Commerce – Pinault Collection

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Hedy Lamarr. The Strange Woman

Star sulfureuse du Hollywood des années 1930, l’actrice et peintre autrichienne Hedy Lamarr fait l’objet d’un culte qui dépasse le cadre du cinéma. Son indépendance et son irrévérence à l’égard de l’industrie ont fait d’elle l’incarnation d’un glamour hors norme, préfigurant la culture queer. Une douzaine d’artistes – parmi lesquels Brice Dellsperger, Natacha Lesueur ou Camille Vivier – ont été conviés par Nina Childress à partager leur vision de cette « strange woman », inventeuse au début des années 1940 de l’étalement de spectre par saut de fréquence (une technologie utilisée aujourd’hui par le wi-fi), et qui continue de hanter l’imaginaire collectif. • J. B.

> « Hedy Lamarr. The Strange Woman », jusqu’au 21 janvier à La Galerie – Centre d’art contemporain (Noisy-le-Sec)

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Cyprien Gaillard

Le bad boy de l’art fait son grand retour à Paris avec une exposition en deux chapitres : « Humpty » dresse un portrait de notre lien à l’effondrement et à la reconstruction, dans une synergie entre corps et architecture, tandis que « Dumpty » redonne vie à l’automate du quartier de l’Horloge, abandonné aux pigeons et à l’érosion. • J. B.

> « Humpty \ Dumpty », du 19 octobre au 8 janvier au Palais de Tokyo et à Lafayette Anticipations

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Françoise Pétrovitch

Diluant des lavis de couleur dans des corps aux contours bien délimités, les « dessins augmentés » de Françoise Pétrovitch évoquent des contes dépourvus d’histoire, dans lesquels de jeunes nymphes révèlent leur part animale. On y décèle un récit intime, où perdurent les troubles de ­l’enfance. • J. B.

> « Françoise Pétrovitch. Derrière les paupières », du 18 octobre au 29 janvier à la BnF

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