Edgar Wright réalisera l’adaptation du prochain roman de Simon Stephenson « Set My Heart to Five »

Ce roman de science-fiction situé dans un avenir proche et sombre suit l’épopée d’un androïde à travers l’Amérique, cherchant à prouver aux humains que son espèce peut ressentir des sentiments. Sans le connaître personnellement, quelque chose nous dit qu’Edgar Wright est du genre touche-à-tout, insatiable testeur et boulimique de nouvelles expériences. Après nous avoir prouvé


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Ce roman de science-fiction situé dans un avenir proche et sombre suit l’épopée d’un androïde à travers l’Amérique, cherchant à prouver aux humains que son espèce peut ressentir des sentiments.

Sans le connaître personnellement, quelque chose nous dit qu’Edgar Wright est du genre touche-à-tout, insatiable testeur et boulimique de nouvelles expériences. Après nous avoir prouvé sa grande générosité en appelant les cinéphiles à soutenir les salles de cinéma indépendantes, partagé sa liste de comédies préférées pour vivre le confinement avec sourire (sa philanthropie n’est plus à prouver), le réalisateur a promis à ses fans de revenir avec des projets encore plus fous une fois que les cinémas serait réouverts.

Promesse tenue: Edgar Wright met dès aujourd’hui son serment à exécution puisque d’après Deadline, il adaptera sur grand écran le nouveau roman de Simon Stephenson, Set My Heart to Five, qui sortira le 28 mai aux Etats-Unis. Cette fiction dystopique, à mi-chemin entre le roman d’apprentissage et la satire, se déroulera dans un « 2054 trop humain », et sera centrée sur Jared, un androïde qui, juste après avoir subit une épiphanie émotionnelle, se lance dans une quête pour convaincre les humains que les autres androïdes devraient être autorisés à avoir des sentiments. Une mission en partie déclenchée par l’initiation de Jared aux films des années 80 et 90, qui le conduira à parcourir la côte ouest de l’Amérique tout en écrivant un scénario de film censé changer le monde.

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Vaste programme, qui promet (peut-être) une première excursion sérieuse pour Edgar Wright dans le monde de la SF, un genre qu’il se délecte souvent à imiter, à parodier en subvertissant ses codes –Le Dernier Pub avant la fin du monde manipulait habilement nos attentes de spectateur, pour transformer le motif de l’invasion extra-terrestre en ressort comique par exemple, sans oublier la façon dont Shaun of the Dead rendait hommage aux zombies de George Romero pour décrire une société anglaise amorphe. Quoi qu’il en soit, cette adaptation de Set My Heart to Five s’annonce comme une épopée méta à plusieurs niveaux de lecture, puisqu’Edgar Wright, comme tout cinéaste geek qui se respecte, risque de glisser des clin d’oeils au 7e art tout en brouillant les frontières entre son propre récit et les oeuvres qui l’ont nourries.

Il ne manquait qu’une flèche à l’arc d’Edgar Wright: le film d’horreur. Comme par hasard, son prochain film, Last Night in Soho, en sera justement un, et nous plongera dans les années 1960, plus particulièrement pendant la fameuse période de révolution culturelle londonienne des Swinging Sixties, pour nous raconter l’histoire d’Eloïse (Thomasin McKenzie), jeune fille passionnée de mode, obsédée par la mystérieuse connexion qu’elle a avec Sandy (Anya Taylor-Joy). On attend aussi des nouvelles de son documentaire sur le groupe Sparks, formé par Ron et Russell Mael. Le réalisateur avait confirmé à IndieWire en 2018 qu’il avait filmé un concert londonien du groupe, et qu’il collectait aussi des archives pour les utiliser dans son projet.