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« Dustin » : le court-métrage frénétique et vaporeux de Naïla Guiguet

  • Quentin Grosset
  • 2021-10-18

Lors de certaines séances, le film de Para One est précédé par Dustin, un court métrage de Naïla Guiguet qui vient d’être sélectionné pour les Césars 2022.

Mercredi 20 et jeudi 21 octobre, Para One (réalisateur de "Spectre (Sanity, Madness and The Family)") et Naïla Guiguet (réalisatrice du court métrage "Dustin") seront présents aux mk2 Beaubourg et Odéon (côté St Michel). Pour réservez des places, cliquez ici.

Autour de l’interprétation magnétique de la DJ et mannequin trans Dustin Muchuvitz (qu’on avait déjà croisée dans les films d’Alexis Langlois, avec qui le film partage pas mal d’actrices et d’acteurs), la cinéaste et DJ Naïla Guiguet propose une échappée aussi frénétique que mélancolique dans la nuit et au petit matin. Portrait fantasmé de Dustin (et, au-delà, des soirées warehouse que Giguet organise avec le collectif Possession en périphérie parisienne), le film suit avec un regard empli de douceur son errance dans une soirée techno vaporeuse, puis en after, alors que son copain gay (Félix Maritaud) s’éloigne d’elle.

Dans une confusion dissonante sous les BPM et les néons, la cinéaste sait faire affleurer une sensibilité sans afféterie. Le court entretient des liens secrets avec Spectre. Sanity, Madness & the Family, notamment le fait de nous emporter en mettant en scène la transe par la musique, de s’attaquer aux normes, et d’ouvrir sur un futur plus lumineux.

Para One : « Je viens de la musique électronique, qui clairement entretient un rapport à la transe »

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Image (c) Copyright UFO Distribution

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