« C’est une histoire sur le cinéma un peu tragique et très rigolote en même temps, bref c’est un film original. Un des personnages rêve d’être réalisateur. Une autre veut devenir actrice. Une productrice va les réunir pour faire un film intimiste, alors qu’elle fait des séries B. La série B, c’est un film qui a des monstres et une actrice sexy, ce qui n’est pas très respectueux pour les femmes. Souvent, ça n’est pas assez fait avec le cœur. Moi, j’aime bien quand il y a des gros monstres qui tuent tout le monde. Mais j’aime bien aussi les histoires plus intimistes. Et dans les films de monstres, il y a des trucs intimes. Et dans les trucs intimes, il y a des choses qui font peur. Donc ça peut aller ensemble. Faire du cinéma, ça m’attire un peu. Mais ne pas dormir de la nuit, ne pas avoir le temps de manger pour faire un film, comme dans Pompo the Cinephile, c’est pas mon truc. Par contre, ce que j’adore, c’est qu’on voit qu’un film est l’œuvre de plusieurs personnes, de plein de cerveaux mélangés. Et ça, c’est super ! »
Pompo the Cinephile de Takayuki Hirao, Art House (1 h 34), sortie le 3 juillet, dès 10 ans
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