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Katy O'Brian au casting de « Queens of the Dead » de Tina Romero

  • Justine Carbon
  • 2024-07-22

« Queens Of The Dead » suit un groupe éclectique de drag queens et de fêtards contraints de faire équipe pour combattre des zombies avides de cerveaux.

Réalisé et coécrit par la DJ, danseuse et réalisatrice Tina Romero, aux côtés de la scénariste Erin Judge, ce long métrage rend hommage aux films de zombies, et notamment à George A. Romero (La Nuit des morts-vivants, sorti en 1968). Toutefois, ce récit nocturne modernise le genre, puisque l’histoire se concentre sur un groupe de personnages du monde de la nuit, qui doit mettre de côté ses drames personnels afin d’échapper à des morts-vivants, réveillés lors d’une apocalypse zombie qui éclate pendant un drag show à Brooklyn, comme nous l'apprend Deadline. Tout un programme ! 

Pour porter ce récit tout en paillettes, Tina Romero s’entoure d’une équipe de choc. En tête d’affiche, la réalisatrice a casté Katy O’Brian. Révélée dans le vitaminé et culte Love Lies Bleeding de Rose Glass, la comédienne au corps sculpté réinventait les codes esthétiques de la féminité et livrait un personnage d’une beauté saisissante.

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En plus de Katy O’brian, Queens of the Dead est porté par un casting queer de haut vol : Jaquel Spivey (révélation pétillante de Mean Girls : Lolita malgré moi) ; Margaret Cho (Fire Island) ; Dominique Jackson (puissante dans Pose de Ryan Murphy) ; Brigette Lundy-Paine (I Saw The TV Glow) ; Cheyenne Jackson (American Horror Story) ; Nina West (Rupaul's Drag Race) ; Tomas Matos (Fire Island) ; Quincy Dunn-Baker (No Hard Feelings) ; Becca Blackwell (Bros) ; Shaunette Renée Wilson (Black Panther) ; Riki Lindhome (À couteaux tirés) et Eve Lindley (Bros).

Avec Queens of the Dead, Tina Romero pourrait reprendre le flambeau du genre horrifique en mettant à son tour en scène des personnages historiquement marginalisés et en insufflant à son film une dimension politique, déjà à l'œuvre dans La nuit des morts-vivants de son père George A. Romero, où le racisme et le capitalisme étaient critiqués.

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On espère que le film marquera un renouveau dans les codes de représentation, en filmant une large palette de personnages queer au centre du récit et non plus au rang de sidekick galavanisant.

Image : © KA75

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