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Alice Diop en cinq docus
- Joséphine Leroy
- 2022-11-17
Avant « Saint Omer », sa première et foudroyante incursion dans la fiction, la cinéaste avait signé de puissants documentaires, radiographiant chacun l’état de la France.
Alice Diop : « Tout s’effondre au procès, en voyant cette femme d’une complexité absolument sidérante. »
Lire l'entretien· 2006
CLICHY POUR L’EXEMPLE
Avec ce court métrage, Alice Diop pose les jalons d’une filmographie engagée. Après la mort en 2005 de Zyed Benna et Bouna Traoré, électrocutés alors qu’ils fuyaient la police à Clichy-sous-Bois, la cinéaste est retournée sur les lieux pour recueillir les mots d’habitants en colère.
Vu à Venise 2022 : « Saint Omer » d’Alice Diop
Lire la critique· 2011
LA MORT DE DANTON
La cinéaste questionne les privilèges en suivant Steve Tientcheu, qui a grandi comme elle dans la cité des 3 000, à Aulnay-sous-Bois. Le comédien, Français d’origine camerounaise, tente de se faire une place parmi les élèves, plutôt bourgeois, du cours Simon.
· 2016
LA PERMANENCE
Entre 2014 et 2015, Alice Diop a posé sa caméra à l’hôpital Avicenne, à Bobigny, dans un service spécialisé dans les soins aux réfugiés. Elle y suit les patients et le personnel hospitalier absorbé par la tâche délicate de réparer les corps et les âmes de ces exilés aux parcours cabossés.
· 2016
VERS LA TENDRESSE
Poursuivant sa quête sociologique, la cinéaste va en Seine-Saint-Denis à la rencontre de jeunes hommes a priori peu loquaces sur leurs sentiments. Dans ce film, sacré meilleur court métrage aux César 2017, elle libère cette parole rare.
· 2021
NOUS
Après l’attentat contre Charlie Hebdo, Alice Diop parcourt la ligne du RER B auprès d’une population oubliée et plurielle, tout en rassemblant les traces disparates de son enfance et l’héritage de ses parents sénégalais. Fascinant.