Laura Poitras en trois documentaires stupéfiants

Dans « Toute la beauté et le sang versé » (en salles en ce moment), Laura Poitras retrace le combat de l’artiste miltante Nan Goldin contre les Sackler, puissants magnats de l’industrie pharmaceutique. Retour, en trois documentaires, sur cette cinéaste qui s’affirme en briseuse de silence.


« Toute la beauté et le sang versé » de Laura Poitras : quand l’art s’engage

MY COUNTRY, MY COUNTRY (2006)

Laura Poitras s’est rendue pendant huit mois en Irak pour documenter la vie d’habitants sous l’occupation et dénoncer les excès de la guerre antiterroriste. Ce film lui a valu d’être placée sur la liste de surveillance du département de la Sécurité intérieure et d’être arrêtée plus de quarante fois à la frontière des États-Unis.

« Toute la beauté et le sang versé » de Laura Poitras : quand l’art s’engage

THE OATH (2010)

Dans ce documentaire tourné au Yémen et à Guantanamo, elle raconte le destin de deux hommes autrefois liés à Al-Qaida : Abou Jandal, ancien garde du corps d’Oussama Ben Laden, et Salim Hamdan, prisonnier à Guantanamo et premier homme confronté aux commissions militaires controversées créées par George W. Bush.

CITIZENFOUR (2015)

Début 2013, le désormais célèbre Edward Snowden avait contacté Poitras via des courriels cryptés, lui annonçant qu’il détenait des informations confidentielles sur la NSA et son système de surveillance généralisée. Avec le journaliste Glenn Greenwald, la cinéaste l’a filmé dans sa chambre d’hôtel à Hong Kong, pendant huit mois. Un film au retentissement mondial, qui avait reçu l’Oscar du meilleur documentaire.

Laura Poitras, dans l’intimité de Snowden