Après 15 ans de bons et loyaux services, Daniel Craig rend son costume de James Bond, et c’est peu dire que ses adieux à la franchise ont suscité l’attente. Dans ce final explosif réalisé par Cary Joji Fukunaga, c’est un James Bond à la retraite, qui coule des jours heureux en Jamaïque avec Madeleine Swann (Léa Seydoux), que l’on retrouve. La farniente est bien-sûr de courte durée : un vieil ami et agent de la CIA (Jeffrey Wright) lui demande son aide afin de capturer un scientifique disparu, mais en route, Bond croise Lyutsifer Safin (Rami Malek), criminel détenteur d’un virus meurtrier.
Comme un air de déjà-vu? Oui, mais No Time To Die risque de surprendre les Bondophiles. Sur Twitter, on parle d’un dernier volet crépusculaire, lent, plus porté sur l’introspection que sur les prouesses physiques de son personnage. Un James Bond à bout de souffle, ou tout en mélancolie raffinée ? Réponse sur Twitter.
SORTIE PAR LA GRANDE PORTE
#MourirPeutAttendre n’a pas fini de diviser. Et c’est déjà un très bon point pour ce #JamesBond atypique qui prend le risque de décevoir certains pour mieux plaire à ceux qui, comme moi, apprécieront son ton élégiaque. J’ajoute que son surprenant prégénérique est un des meilleurs pic.twitter.com/25d3f1btJx
— Philippe Rouyer (@philippe_rouyer) September 28, 2021
#MourirPeutAttendre est l'aboutissement d'un cycle qui a entièrement réinventé 007 en lui donnant une humanité et un coeur. Un film résolument méta, qui offre une superbe partition à Daniel Craig et qui assume à 100% ses choix controversés. Par contre, Rami Malek est figé. pic.twitter.com/OGc9DzocWC
— Stéphanie Belpêche (@StephBelpeche) September 28, 2021
TIÈDE TO DIE
#MourirPeutAttendre : une réalisation solide de Cary Joji Fukunaga qui réussit plusieurs morceaux de bravoure, une écriture parfois amusante où l'on sent la patte de Phoebe Waller-Bridge, mais un film trop long et inégal qui s'emmêle les pinceaux à la fin. #NoTimeToDie #JamesBond pic.twitter.com/GTQVA8e3TM
— Damien Leblanc (@damien_leblanc) September 28, 2021
#NoTimeToDie Daniel Craig tire sa référence en fanfare avec James Bond qui casse ses codes et fera beaucoup jaser et divisera dans doute les exégètes. Le plus meta aussi sur son statut de franchise. Ana de Armas est fugace et est capable clairement de bcp plus.
— Constance Jamet (@constancejamet) September 28, 2021
#NoTimeToDie Des trouvailles formelles et narratives qui forcent à repenser l’efficacité normée, un éclatement de l’action au profit d’une intrigue désenchantée qui a digéré les codes de la franchise. Il est clair que ce 25e Bond, qui en désarçonnera d'aucuns, va cliver. pic.twitter.com/4NVosflvQu
— Pascal Gavillet (@PascalGavillet) September 28, 2021
LENTE MORT
#NoTimeToDie c'est un peu comme une partouze chez un vieux châtelain.
Les invités sont étonnants, donnent tout tout de suite et le décor est fastueux.
Mais au 3e Spéculoos qui sent le chien mouillé, le temps paraît long. pic.twitter.com/80eiNYaLS9
— Simon Riaux (@SimRiaux) September 28, 2021
Avec son aspect feuilletonnant à bout de souffle, #NoTimetoDie semble errer tel un coq sans tête qui ne sait jamais s'il doit tirer ou larguer le boulet narratif qu'est Spectre, avec qui il partage le malheur de balancer sa meilleure cartouche d'entrée de jeu.
Et ça dure 2h40… pic.twitter.com/dbZAYFCvTF— Xidius (@foxhouet) September 28, 2021
#Mourirpeutattendre est une grosse déception 😞 6 ans pour ce final clôturant tristement l’ère #DanielCraig! Malgré des séquences d’action virtuoses, ce #JamesBond n’est pas Bond. Eon a choisi la solution de facilité. 007, c’est de l’espionnage, pas un mélo psychologisant 😡 pic.twitter.com/RXOYVpvcxY
— Olivier Delcroix (@Delcroixx) September 29, 2021
#MourirPeutAttendre est une énorme déception. Fukunaga ne dépoussière jamais le canevas et la mythologie James Bond. Il faut dire que le scénario famélique, vide de dramaturgie, n’aide pas. Que dire de Léa Seydoux, insipide au possible, et Rami Malek, ridicule en méchant ? pic.twitter.com/ovz5Xt65GJ
— Mehdi Omaïs (@MehdiOmais) September 28, 2021